COMORES 4 ILES

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lundi 7 juin 2010

COMORES : Me LARIFOU AGRESSE PAR L’AUTRE PAF

« Alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour La Réunion hier dimanche, le leader d’opposition Said Larifou a été brutalement sorti de l’appareil et jeté sur le tarmac par des agents de la Police des frontières (PAF). » rapporte HZK-presse du 7 juin 10. Est-il si nuisible ce petit avocat pour chercher à l’éliminer ? Pourquoi les autres opposants ne sont-ils pas traités de la sorte, alors qu’ils sont parfois plus virulents ?
En tout cas pour donner la bonne image du pays gage d’une bonne stabilité, les medias de l’autre bord ne se sont pas faits priés pour participer à la diabolisation accusant même de manière voilée le président Sambi comme si on a le droit d’accuser le président Sarkozy, lorsque la PAF de Mayotte avait tué des comoriens dans les eaux territoriales comoriennes.
Ceux qui ne connaissent pas l’art fou (pardon LARIFOU) ont sans doute cru que le pauvre était dans un coma irréversible. Il faut alors se déchainer sur la PAF sauvage, la PAF nègre, la PAF comorienne qui tue sans sommation. Les associations de droit de l’homme vont sûrement descendre dans les rues pour dénoncer cet acte barbare qui a failli envoyer l’avocat de façon précipitée devant notre véritable juge.
Les médias, les défenseurs du droit de l’homme, nos hommes politiques gardent un silence complice sur les crimes (des crimes réels) perpétrés par l’autre PAF. Allez demander des nouvelles des pwérés (bonites) refoulés, vous saurez comment ils sont traités là-bas par l’autre PAF. Malgré les preuves (de mauvais traitement et d’humiliation) données par certains d’entre eux (voir la vidéo de la honte) les donneurs de leçons font semblant de n’être au courant de rien. C’est pour cela que je répète à chaque occasion, même si on dit que c’est la lecture coranique à la mohélienne, « Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, un kwassa-kwassa transportant environ 40 personnes a été percuté par une vedette de la police aux frontières (PAF) de Mayotte faisant plusieurs victimes. Une commission française, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait rendu un rapport accablant les pratiques en mer de la PAF, la jugeant « élégamment » d’homicide involontaire. Malgré ces accusations, les Comores avaient préféré garder un silence complice, laissant la France agir comme juge et partie ce qui a abouti à l’impunité des agents de la PAF ayant participé au massacre. »
A bas ! la PAF, mais laquelle ?

Mohamed Said Ali – wongo
Mutsamudu
http://wongo.skyrock.com/

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