COMORES 4 ILES

COMORES 4 ILES

jeudi 12 novembre 2009

« Le mur invisible érigé entre Anjouan et Mayotte tombera autant qu'est tombé le mur de Berlin »

Une cérémonie sobre mais significative. C’est ainsi qu’on peut qualifier la célébration de la journée maore, ce jeudi à Moroni, où les administrations étaient fermées pour cette occasion.
C’est qu’en fait, depuis trois ans, le 12 Novembre est férié dans l’archipel. Cette journée est dédiée à la revendication de Mayotte, cette île de l’archipel des Comores qui est resté sous administration française depuis 1975. « Le 12 novembre 2009 se trouve à la croisée des chemins », ont estimé les membres du comité maoré, une structure de la société civile comorienne qui milite pour la réintégration de Mayotte dans l'ensemble comorien, dans un communiqué publié à Moroni depuis le 3 novembre.
C’est presque cette même déclaration qui sera lue par Idriss Mohamed, ce jeudi, lors de son discours au palais du peuple où s’était réunis plus de 300 personnes pour cette célébration. « Au delà des apparences qui ferait croire à un blocage, voire à une intégration définitive de Mayotte dans la France, une solution de la question de l’île comorienne de Mayotte s’esquisse dans une lame de fond qui devient de plus en plus perceptible pour les plus avertis », indique le comité Maoré dans sa déclaration.
« Il est temps de mettre un terme aux drames presque quotidiens qui se déroulent, devant nos yeux, dans le bras de mer qui sépare Anjouan de sa soeur Mayotte », a déclaré Idi Nadhoim, le vice président comorien en charge de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche et de l'artisanat, assurant l'intérim du président Sambi qui se trouve à l'étranger, lors de son discours.
Faisant le parallèle entre la chute du mur de Berlin dont on commémore cette année le 20 ème anniversaire et le visa Balladur, ce « mur invisible érigé entre Anjouan et Mayotte », cette haute autorité comorienne a estimé que celui-ci « tombera autant qu’est tombé le mur de Berlin ». Il a d’ailleurs repris un passage du discours du président Sarkozy à l’occasion des cérémonies commémoratives dont voici la teneur : « La chute du mur de Berlin sonne aujourd'hui comme un appel, un appel à nous tous à combattre les oppressions, à abattre les murs qui, à travers le monde divisent encore des villes, des territoires, des peuples ». Des propos qui ont été vivement applaudi par l’assistance.
« Le peuple de l'Union des Comores espère que cet appel résonnera de tous son poids sur tous les dirigeants du monde et que son écho transpercera tous les murs de l'oppression », a mentionné le vice président Idi. « Nous osons croire que le mur invisible érigé entre Anjouan et Mayotte, sous lequel reposent les restes de dizaines de milliers d'innocents et qui forme aujourd'hui le plus grand cimetière marin au monde, tombera autant qu'est tombé le mur de Berlin », a-t-il encore lancé. La célébration de la journée Maore, cette année, intervient après l’échec des négociations engagées au sein du Gthn, le référendum sur la départementalisation de Mayotte et la proposition du président Sambi du système « Un pays, deux administrations ». Lancée lors d’un récent discours prononcé par le chef de l’Etat comorien à la tribune des Nation unies, cette offre se veut être un début de solution à cette épineuse question qui obère les relations entre les Comores et son ancienne puissance colonisatrice, la France.
Par cette annonce, le président Sambi propose à la France de reconnaître la souveraineté entière de l'Union des Comores sur l'ensemble de son territoire tout en continuant à administrer Mayotte. Cette proposition "traduit une haute perception des rapports de force, des concessions inévitables et une solution progressive qui permettra une véritable réconciliation nationale des îles comoriennes et une page nouvelle dans les relations amicales entre les Comores et la France", estime le comité Maore, dans un communiqué. Cette organisation propose, d’ailleurs, un débat national sur le sujet.La cérémonie qui s'est déroulée hier jeudi au palais du peuple de Moroni a été marquée par un hommage rendu au patriote maorais Kamar Eddine Ahamada, un militant de l'unité nationale décédé en France le 29 octobre 2009. Cet homme part "sans la reconnaissance des représentants officiels de la partie pour laquelle il s'est tant sacrifié", ont déploré ses amis du front démocratique.
Faissoili Abdou
Source : http://www.malango-actualite.com/article/

COMORES : TRENTE QUATRE ANS DE COUPS BAS POUR LEGALISER UNE INJUSTICE


L’objectif de la France à maintenir les 3 autres îles des Comores (Anjuan, Mayotte et Mohéli), dans une déstabilisation chronique est d’orienter les préoccupations politiques des Comoriens sur des questions liées à leur « survie » que celle du retour de Mayotte dans son ensemble naturel.


L’enfoncement des Comores dans une pauvreté humiliante est un facteur de satisfaction pour la France, car elle étouffe toute velléité revendicative sur le retour de Mayotte dans son giron naturel. Aux yeux de beaucoup de comoriens, la revendication de Mayotte est un projet absolument chimérique : Pourquoi ajouter un fardeau (Mayotte) à un pays économiquement moribond? Se demandent-ils.
Garder le peuple comorien dans un état de mendicité permanente satisfait ceux qui ont choisi de rester esclavagisés et culpabilise ceux qui ont choisi le chemin inverse. Le but recherché est ainsi atteint. Le chantage à l’arme alimentaire l’emporte sur la norme juridique et relègue le droit à une existence symbolique.

Malgré le caractère illégal de la présence de la France à Mayotte, réclamer son départ devient un crime abominable. Ceux qui dénoncent le « génocide aquatique » dans le bras de mer qui sépare Anjouan de Mayotte, causé par un déséquilibre économique « départementalisemment » entretenu entre Mayotte et le reste des Comores, deviennent des traîtres de la nation, qui doivent être condamnés à la guillotine. Les rôles deviennent de cette façon inversés : L'oppresseur devient victime, et la victime devient le bourreau. On n’a pas le droit de critiquer notre grand partenaire économique ni prendre des mesures à son encontre, fussent-elles justifiées, comme en témoigne la réponse donnée par le chef de la diplomatie comorienne sur la levée de la mesure gouvernementale qui interdisait l'expulsion à Mayotte des ressortissants comoriens des autres îles : ''Si nous avons suspendu cette mesure, ce que les intérêts de l'Etat étaient, à un moment donné, gravement compromis''. Une déclaration destinée à confirmer notre docilité quel que soit le crime commis contre le peuple comorien. Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, une collision entre une vedette de la police française et une embarcation de fortune transportant des comoriens avait fait plusieurs morts. La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) "recommande instamment de ne plus recourir à des méthodes, qui aboutissent à la mise en danger d'êtres humains, notamment de femmes et d'enfants, dans des conditions susceptibles de caractériser le délit d'homicide involontaire." : Aucune réaction de la part de l’Etat comorien ni de l’opposition.
Le responsable politique comorien (autorité ou opposant) se saisit de cette situation chaotique pour justifier une revendication « posthume » ou de non revendication du retour de l’île comorienne de Mayotte dans son giron naturel. Le théorème utilisé pour se dédouaner auprès de ceux qui réclament le retour de l’île soeur est le même pour presque tous les hommes politiques comoriens : « Pour que Mayotte retourne dans son milieu naturel, il faut et il suffit qu’un équilibre économique soit trouvé dans l’ensemble de l’archipel », même si on sait pertinemment que tout est mis en oeuvre par le grand partenaire économique et ami pour qu’il ne soit pas ainsi. Il faut être d’une malhonnêteté déconcertante pour croire à un tel schéma. C’est juste une façon de soulager une conscience mal en point.

Comment sortir les Comores de ce piteux état lorsque tous ceux qui ont commis des violations graves, qui ont pillé le pays jouissent d’une impunité de fait à Mayotte ? Une impunité qui bafoue la dignité des victimes. Pour disculper Mohamed Bacar (Dictateur déchu qui s’était enfui à Mayotte) la justice française avait estimé que les autorités comoriennes n’apportaient pas « Un début de commencement de preuve » alors que le « Colonel » s’était donné le luxe de refuser les propositions de la communauté internationale composée des représentants de l’Union africaine (UA), de la Ligue des Etats arabes, de l’Afrique du Sud, de la France et des Etats-Unis pour éviter un débarquement militaire à Anjouan. Sous d’autres cieux, cela serait qualifié de crime contre l’humanité.


Comment peut-on avoir le courage de critiquer la politique du présent Sambi, en feignant d’oublier que ses projets ont été tués dans l’œuf par Bacar avec l’aide de Dzaoudzi ?
Lui, au moins n’ira jamais au portillon de l’ambassade de France pour chercher à valider sa candidature à une élection nationale. Lui au moins a eu le courage de rendre hommage à la tribune des nations unies (donc devant toutes les nations) les comoriens qui ont péri entre Anjouan et Mayotte, accusant implicitement la France de crime contre l’humanité, comme l’a si bien écrit Pierre Caminade : « Mayotte étant, au regard du droit international, un territoire des Comores illégalement occupé par une puissance étrangère, la France se rend coupable de “ déplacements forcés de populations ” qui sont “ un crime contre l’humanité, passible de la Cour pénale internationale (articles 7.1.d et 7.2.d des Statuts de Rome) »

Aujourd’hui les « réservistes » de l’intérieur comme ceux de l’extérieur sont unanimes pour condamner la prolongation d’une année (validée par un référendum) du mandat présidentiel et gardent un silence de mort sur la prolongation des 34 années de présence illégale sur le sol comorien. Une présence qui doit être légalisée par la mort de l’autre partie des Comores.

Sans le retour de l’île sœur, les Comores resteront dans une misère indescriptible. Ce ne sont pas les petites aides sporadiques de notre « grande amie » dont nos dirigeants se satisfont qui changeront la donne. Ces aides empoisonnées sont données pour cacher une politique quasi-génocidaire, un génocide en douceur, dont le dénonciateur devient le génocidaire.


Les Présidents SAMBI et SARKOZY avaient convenu de maintenir la question de Mayotte dans un cadre bilatéral et de poursuivre avec détermination le dialogue approfondi relancé entre les deux pays, afin de permettre dès que possible le règlement de ce contentieux. On a eu la départementalisation de Mayotte. Une façon à la française de régler ce contentieux. Comme dirait l’autre : « Si la France est votre amie, ne cherchez pas ailleurs votre ennemie »

Les Comores sont admises aux nations unies, comme pays composé de quatre îles (Gde-Comore ; Mayotte ; Anjouan ; Moheli) le 12 novembre 1975. Bonne anniversaire



Equipe wongo
http://wongo.skyrock.com/

jeudi 6 août 2009

COMORES / France : Maore à l’ordre du jour du prochain A G de l’Onu “La bonne question”

"Tout n’est pas perdu ! Même si, comme je l’imagine, l’Ag est très formaliste, le gouvernement comorien dispose encore d’une large marge de manoeuvre. Il ne nous reste plus qu’à demander instamment à notre gouvernement de ne ménager aucune peine pour élaborer un avant projet de résolution, le confirmer au Bureau, réunir autour du projet la majorité requise. Certes, nous ne sommes qu’à un mois de la session, mais si nous nous y mettons dès maintenant, nous y arriverons. Surtout si nous unissons nos efforts. Nous ne sommes pas le Ministère des Affaires Etrangères. Mais nous devons l’aider". Par Ali Abdou El-Aniou*
Des lecteurs m’ont posé des questions sur “ La bonne question”. Certains l’ont fait sur le blog, d’autres par téléphone, ou via mon adresse mail. Je vais essayer, ici, de répondre brièvement à tous. Sauf à celui qui se demande pourquoi le Comité maorais a félicité le gouvernement. Celui-là ouvre en effet un débat qui mérite une place à part, et que si vous le voulez bien, nous pourrons entamer dans un prochain entretien. Le mail de M. Ali Mohamed publié dans le blog et que le lecteur trouvera sous l’article du 30 juillet résume assez bien les points que nous reprenons ici : deux essentiellement à savoir le non respect des formes prescrites entraînera-t-il obligatoirement le retrait de la question de l’ordre du jour de l’Ag? Et le mépris par la France des multiples résolutions des Nations unies entraînera-t-il des sanctions à l’encontre de cette puissance dominatrice? La réponse à ces deux questions tient en une seule phrase : L’assemblée générale des Nations unies n’est pas une juridiction. Si c’était une juridiction, je vous dirais sans hésiter que la “requête” est irrecevable pour n’avoir pas été présentée dans les formes requises. Il s’agit d’une institution politique dont j’ignore le fonctionnement mais qui semble attacher une importance particulière à la procédure et aux usages si j’en crois son règlement intérieur. Tout dépend de la rigueur dont elle fait preuve dans l’application des textes qui la régissent. Cela dit, il n’est pas difficile d’imaginer le sort de cette petite note verbale qui semble avoir été présentée à contrecoeur : sans rapport, sans projet de résolution, je ne vois pas où peuvent aboutir ces trois petites lignes... Je pense que les délégations les plus polies ne leur accorderont que quelques secondes d’attention. Il ya ceux qui ne savent pas où se trouvent les Comores, il ya ceux qui ne se souviennent plus, il y a ceux qui savent où se situe Mayotte mais qui ne voient pas le problème, ceux qui ne comprendront pas cet obscur et brusque regain d’intérêt, il y a ceux qui sur leur siège, “sauteront de plaisir comme des cabris”, pour reprendre le propos de l’un de leurs présidents, ceux qui riront sous cape, ceux qui riront sans se gêner etc. Et notre président, au milieu de ces rires, comment va-t-il soutenir sa demande de “mise en location de Mayotte” qu’il dit avoir demandé à Fillon ou à Sarkosy, (je ne sais plus,) comment pourra-t-il mettre en location une terre sans titre foncier, sans plan croquis et dont on ignore tout? On aurait tort de sourire. Il l’a réaffirmé. Solennellement le jour de notre fête nationale le 6 juillet 2009 en même temps qu’il proclamait tout aussi solennellement un deuil national. Quelques heures plus tard, il rencontrait Fillon, le Premier ministre français, à Moroni. On ne sait pas ce qu’ils se sont dits, mais il est probable qu’il a été question de Mayotte. J’ai bien peur qu’il y ait un troisième deuil en septembre prochain quand s’ouvrira la 64 ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, j’ai bien peur que l’examen de la question soit renvoyé une fois de plus aux calendes grecques. J’en arrive à la seconde question : que risque la France? Pas grand chose ! Je le répète : l’assemblée générale n’est pas une juridiction ! Ni ses résolutions ni ses recommandations n’ont d’effet contraignant sur les Etats membres. A vrai dire, même si elle en était une, le gouvernement français ne se sentirait pas obligée de tenir compte de la décision, si décision il y avait ! Comme d’habitude, quel que soit le résultat, elle fera un pied de nez joyeux à une assemblée générale qui n’a finalement qu’un pouvoir consultatif. Néanmoins, il est évident qu’une résolution de condamnation semblable à celles qui ont été prises et qui ont condamné le gouvernement français pour son occupation des terres comoriennes serait très, très mal venue à l’Elysée. Sarkosy ne tient pas du tout à avoir un second malaise vagal. Il n’aime pas la contradiction, c’est bien connu. Il a tout fait pour qu’il n’y ait rien ni personne sur le chemin de la francisation de Mayotte. Il a tenu à ce que toute l’accélération possible, à tous les niveaux, soit imprimée au mouvement de la départementalisation. Il a réussi et, jusqu’ici, il n’a entendu aucune voix officielle discordante. Si les Nations unies le dénonçaient brusquement, il en aurait mal au ventre. Ou en tout cas beaucoup plus qu’un vulgaire malaise lipothymique. Un gouvernement comorien qui voudrait vraiment négocier aurait là une carte importante entre ses mains. Il aurait au moins deux tiers des membres des Nations unies avec lui… Et c’est pourquoi mon optimisme stupide ne désarme pas : J’engage notre représentant à l’Onu ou, pour reprendre la formule chère aux politicards, “je saisis cette occasion dorée” pour inviter, donc, notre Représentant aux Nations unies à prendre attache d’extrême urgence avec le bureau de l’assemblée qui doit préparer l’ordre du jour définitif (articles 40 à 44 du règlement intérieur). Il en a le droit en vertu de l’article 43. (Article 43 du règlement intérieur : Tout membre de l’assemblée générale qui n’est pas représenté au bureau et qui a demandé l’inscription d’une question à l’ordre du jour a le droit d’assister à toute séance du bureau au cours de laquelle sa demande est examinée et peut participer sans droit de vote au débat de cette question). Vous voyez que tout n’est pas perdu ! Même si, comme je l’imagine, l’Ag est très formaliste, le gouvernement ; comorien dispose encore d’une large marge de manoeuvre. Il ne nous reste plus qu’à demander instamment à notre gouvernement de ne ménager aucune peine pour élaborer un avant projet de résolution, le confirmer au Bureau, réunir autour du projet la majorité requise. Certes, nous ne sommes qu’à un mois de la session, mais si nous nous y mettons dès maintenant, nous y arriverons. Surtout si nous unissons nos efforts. Nous ne sommes pas le Ministère des Affaires Etrangères. Mais nous devons l’aider. Envoyer par exemple toute suggestion à notre ambassadeur à New york qui y travaille dans les conditions que l’on sait. Eventuellement toucher les pays amis. Faire tout le travail de coulisse sans lequel évidemment nous ne gagnerons pas. A ces conditions, la 64 ème session pourrait être la session de la Renaissance. *Avocat
Source : Al-watwan N° 1373 du 06 août 2009
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mercredi 21 janvier 2009

MAYOTTE FRANCAISE

Bellacio propose un débarquement comorien à Mayotte

Le site internet www.bellacio.org est devenu en quelques mois le porte voix de la communauté comorienne qui ne se prive pas de cette plateforme pour revendiquer haut et fort Mayotte dans son giron, mais aussi insulter la France et par la même occasion les Mahorais. Une nouvelle fois, les limites sont franchies et le portail parle cette fois-ci d'organiser un débarquement comorien pacifique sur Hippocampe afin de reprendre l'île. L'idée séduit beaucoup de personnes visiblement et qui se disent prêtes à une telle initiative à une heure où les clandestins de l'île au lagon sont surveillés de près afin qu'un jeudi 27 mars 2008, jour de graves émeutes, ne se reproduise plus. Le referendum approche à grands pas, le 29 mars 2009, ce qui n'est pas le goût des comoriens, à l'instar de leur président, Sambi qui annonce d'ores et déjà ne pas reconnaître l'issue du scrutin, ni même sa tenue. La semaine dernière déjà, Bellacio proposait purement et simplement de prendre les armes pour régler le problème mahorais, tout en préconisant l'insurrection des Comoriens de France et d'Hippocampe. Voici le texte qui s'inspire de l'exemple marocain et qui se prend les pieds dans le tapis quant au bon déroulé de l'histoire. Et oui, au Maroc, les choses ne s'étaient pas si bien passés que cela. Mais l'histoire a ceci de bon que chaque jour, nombreux sont ceux à la réécrire...


Pour montrer la volonté de récupérer Mayotte et entamer un dialogue franc avec la France pour se retirer de l'ile Comorienne de Mayotte, le gouvernement comorien doit faire appel aux volontaires comoriens pour participer à un « débarquement vert » à Mayotte comme l'avait fait Feu Hassan II avec « la marche verte ». (Le roi avait sollicité le départ de 350 000 volontaires civils marocains armés du Coran et du drapeau marocain en direction du Sahara occidental duquel l'Espagne ne voulait pas se retirer.) C'est vrai « le pays ne dispose pas des moyens de libérer Mayotte comme a été libéré Anjouan », mais les Comores ont beaucoup d'autres arguments.(surtout juridiques). Ce débarquement vert sera en parfaite compatibilité avec les résolutions des Nations Unies, lesquelles affirment la souveraineté des Comores sur l'ile comorienne de Mayotte et invitent constamment le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d'autodétermination de l'archipel des Comores du 22 décembre 1974 pour le respect de l'unité et de l'intégrité territoriale des Comores.Les Comores ont les moyens d'affréter des bateaux pour embarquer des volontaires comoriens à destination de Mayotte. Ce débarquement en vue du rétablissement d'un droit légitime, aura sûrement l'appui de plusieurs nations et du peuple Comorien. Il faut seulement oser.Quel pays à part peut-être des pays européen n'appuiera t-il pas la cause comorienne ? Yes We Can.



BELLACIAO.ORG
Rappelons toutefois que l’ONU a changé de nombreuses fois son fusil d’épaule et a même pris une résolution dans le sens de la France et des Mahorais en s’appuyant sur sa base, ce qui est la fondation de son existence : « le droit à l’autodétermination des peuples ».
Ainsi, si les Mahorais votent une nouvelle et dernière fois pour la France, l’ONU se mouchera dans le cahier des revendications comoriennes, véritable lit de palabres et de propagande.
Pour finir les auteurs des commentaires de ce type de textes sont en grande majorité des Comoriens vivant en métropole ou à la Réunion, terres de paix et d’abondance. Pourquoi ne mettent-ils pas alors compétences au service de leur pays ? Il est drôle mais pathétique de voir à quel point la démocratie française est respectable à les lire mais aussi dans quelle mesure celle-ci devient insupportable dès lors que son existence et son strict respect les gênent. C’est ce que l’on appelle communément de la démagogie, ou de la bêtise…
En attendant, les Mahorais ne diront pas le 29 mars prochain « yes we can », plutôt « we dit il ! », « nous l’avons fait ! ». C’est ça la liberté de choisir et s’autodéterminer …
En bref, après les appels à la force pour reconquérir Mayotte, les internautes de Bellacio se creusent les méninges et trouvent dans une bien triste histoire, une idée de débarquement vert façon Hassan II qui força à son époque le pays à bouger pour faire plier l’Espagne. Le pacifisme avait alors été aussi présent qu’un vote avec un flingue sur la tempe… Mais le concept pourrait faire son chemin, car il est bien connu que la bêtise n’a pas de limite. Les Kwassa arrivent en masse chaque jour, pourquoi pas des boutres en formation serrée contre qui il serait bien difficile de réagir sans tir de sommation ce qui aurait pour fâcheuse conséquence de troubler l’opinion internationale et d’ériger en martyrs des hommes et des femmes confinés au désespoir.
Car les martyrs existent déjà, chez eux où le niveau de vie est si pitoyable qu’il les oblige à fuir vers une terre sœur mariée à la France.
Les esprits comoriens se déchainent pour récupérer Mayotte. Ils devraient s’employer à sauver leurs familles avides de démocratie, de pouvoir d’achat, de santé et d’éducation. Mais non, ils veulent pour l’île aux parfums le mariage forcé avec les Comores, pas le mariage libre avec le drapeau bleu blanc rouge alors que ces mêmes penseurs vivent bien souvent avec le concubinage d’intérêts…

Samuel Boscher

Source : Le Mahorais N°235 du Mardi 20 janvier 2009

vendredi 16 janvier 2009

VERS UN « DEBARQUEMENT VERT » A MAYOTTE : SEULE SOLUTION

Pour montrer la volonté de récupérer Mayotte et entamer un dialogue franc avec la France pour se retirer de l'ile Comorienne de Mayotte, le gouvernement comorien doit faire appel aux volontaires comoriens pour participer à un « débarquement vert » à Mayotte comme l'avait fait Feu Hassan II avec « la marche verte ». (Le roi avait sollicité le départ de 350 000 volontaires civils marocains armés du Coran et du drapeau marocain en direction du Sahara occidental duquel l'Espagne ne voulait pas se retirer.).C'est vrai « le pays ne dispose pas des moyens de libérer Mayotte comme a été libéré Anjouan », mais les Comores ont beaucoup d'autres arguments.(surtout juridiques). Ce débarquement vert sera en parfaite compatibilité avec les résolutions des Nations Unies, lesquelles affirment la souveraineté des Comores sur l'ile comorienne de Mayotte et invitent constamment le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d'autodétermination de l'archipel des Comores du 22 décembre 1974 pour le respect de l'unité et de l'intégrité territoriale des Comores.Les Comores ont les moyens d'affréter des bateaux pour embarquer des volontaires comoriens à destination de Mayotte. Ce débarquement en vue du rétablissement d'un droit légitime, aura sûrement l'appui de plusieurs nations et du peuple Comorien. Il faut seulement oser.Quel pays à part peut-être des pays européen n'appuiera t-il pas la cause comorienne ? Yes We Can.
Wongo - Anjouan