Par Omar le menuisier
Dans les années 1975, l’économie de Mayotte a eu une renommée exceptionnelle. La popu1aton a été suffisamment satisfaite avec orgueil de sa récolte inégalée à la sueur de son corps. L’essence d’ylang-yiang, la vanille ou la cueillette d’oranges,…et la pêche aussi ont fait des maorais un peuple joyeux et plein de bonheur dans une île paradisiaque. Le Maorais n’a eu de comptes à rendre à personne. Sa fierté d’être maorais dans une lagune poissonneuse, remplie de parfum aromatisé, a construit la convoitise des étrangers. Chaque Maorais avec son petit lopin de terre s’est réjoui, en fin de récolte, à des grands festins divers. A cette époque, l’entraide appelée Moussada a marqué un temps fort de la vie quotidienne, culturelle et traditionnelle de ce peuple. Il a fallu que la séparation s’y mêle, La politique séparatiste a conjugué la chute de ce peuple au point que le Maorais ne s’est toujours pas remis et II ne s’identifie plus à son sol (Les profiteurs économiques sont les rois).
Pendant que les séparatistes ont multiplié un idéal d’asservissement, le peuple a fui son économie de subsistance et s’est voué sans frein à l’enrichissement des étrangers par le biais de l’économie de consommation. Ces mêmes politiques emblématiques ont préféré cette dernière de façon à imagier le pauvre mahorais illettré dans une confusion de réussite avec le système colonial. De ce fait, l’économie endogène a fait une chute libre même si toute fois les gens ont eu tendance à croire qu’ils s’enrichissent. Par exemple, les années florissantes de 1990 â 2006 ont laissé le maorais moyen à se faire un petit commerce via Dubaï et ensuite â se construire une maison au moyen d’une main d’œuvre « clandestine » et plus grave encore, d’autres ont vendu l’héritage des leurs ancêtres pour suivre la marche du développement de la mort. Malgré cela, on se positionne dans un système économique non fiable, car une fois que tout sera légalisé, ces pauvres vont se retrouver sans rien.
L’exemple des petites et moyennes entreprises des mahorais ont fermé face à la rigueur des contrôles sévères. Aucun politique ne peut confirmer aujourd’hui, la réussite d’un maorais à travers cette politique économique de consommation. Après la victoire truquée du 29 mars 2009, le politique et le syndicaliste n’ont toujours pas compris que les choses ont pris un tournant conséquent, s’ils ne changent pas la façon de mener les revendications ou la politique à la Zainamdérienne. C’est-à-dire: il faut arrêter de dire à La France que les Mahorais sont des Français et méritent le même traitement que les collègues de la Métropole, car ce n’est pas la bonne démarche. Le Préfet et son administration continueront à multiplier leurs promesses aux doléances pour avoir la paix sociale. Il faut que tous les élus amènent ces autorités françaises sur un terrain vague. C’est-à-dire: Il faut centrer nos revendications dans une démarche économique où chaque maorais se sentira plus actif à l’évolution de son pays. Il faut prendre le devant de notre économie de façon à diminuer l’écart construit entre l’entrepreneur indigène et son collègue étranger. Plusieurs jeunes sont au chômage. C’est une bombe à éviter. Nous avons encore quelques parcelles et un vaste lagon. Voila des atouts que le Dieu nous a offerts gratuitement. Avec ces moyens, on peut, par exemple, dire au Préfet et à ses collègues parlementaires que nous demandons des financements conséquents pour prendre en charge notre économie:
-Nous voulons un budget raisonnable pour construire les voies d’accès à nos champs. Nous voulons relancer les plantations d’ylang, de vanille, de cocotiers, d’orangers, de bananiers, de maniocs, de safran, de caféiers etc.
– Nous voulons fonder un système d’élevage sérieux et rentable : beaufs, chèvres, moutons, crevettes, poissons, huitres, huitres perlières etc.
-Nous voulons un développement réfléchi au bénéfice de tous. Par exemple, interdire les constructions nouvelles de containers aux profits de certaines entreprises particulières. Et que le Conseil général s’active à bâtir des bâtiments durables. Il cesse de louer les maisons â des particuliers pour installer ses bureaux. (Des travaux générateurs d’emplois). Interdisez l’occupation des bonnes terres cultivables à des fins de constructions ( Dogoni mgombani,).
- Nous voulons que la préférence locale soit établie dans tous les secteurs d’activités privés et administratifs. Par exemple, un Directeur blanc doit associer un Sous directeur mahorais pour que notre peuple apprenne à gérer un poste à responsabilité. Le recrutement des fonctionnaires de l’éducation doit être orienté vers l’indigène afin de répondre aux difficultés de transposition de langue. Il faut retenir que le résultat du concours des enseignants 2010 est une insulte pour notre peuple. (Voir le titre « Les recrutements de bas de gamme).
- Nous voulons être subventionnés suffisamment avec une rigueur de suivi afin que nos jeunes Soient plus stimulés à leurs installations de projets. Ce qui peut donner la chance à nos jeunes de basculer la main mise de l’économie locale en Leur faveur. L’exemple du vendeur d’essence qui profite au monopole pour inventer un système de vente avant la consommation est inadmissible (nos élus se taisent sans même grincer les dents), - l’accès à nos jeunes dans Les écoles de cadres spécialisés ou dans les formations visant à combler le manque de la matière grise sur les domaines non existant à Mayotte est une nécessité. Etablir un calendrier annuel pour cibler nos besoins en hommes et en savoirs... Les décideurs maorais doivent savoir qu’ils ont dépassé la limite de rabaisser notre peuple. Nous sommes dans une décentralisation bon Dieu!!!
Enfin, Mayotte ne doit pas se réjouir des problèmes des îles sœurs, alors que chez elle, son peuple n’existe plus Lorsqu’un pays se trouve dans une économie non contrôlée, l’indigène immigre et l’étranger s’y installe,
Source : http://wongo.skyrock.com/
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