Comores : Le Président de la République s’est adressé à la Nation
Le Président de la République s’est adressé à la Nation à l’occasion d’un rassemblement populaire au Palais du Peuple.
C’est une une de ces cérémonies des grands jours. Un rassemblement populaire comme on n’en rencontre peu dans le pays. Un de ces rendez-vous des grandes foules qui n’ont d’explication que l’affection d’un peuple pour son dirigeant.
Combiens étaient-ils ? Milles, deux milles, trois milles ? Difficile à dire. Le présentateur demandera en tout cas l’indulgence de l’assistance pour le manque de place.
C’’était au Palais du Peuple, en cette après-midi du lundi 21 juin 2010 que les représentants de la population sont venus, à leurs demandes, rencontrer le Chef de l’Etat.
Après la lecture en commun de la Sourate Yasin, "pour la protection du pays", le DR Mouhtar Ahmed Charif a pris la parole pour en expliquer le but : présenter au nom de la population, les condoléances au Chef de l’Etat, à la suite de l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba d’une part et, d’autre part, aborder la deuxième question qui préoccupe en ce moment la population : la signature de l’Accord sur la période transitoire.
« Cet accord nous a étonné » dira le DR Mouhtar avant d’jouter : « Comment peut-on imposer un accord à un pays indépendant, qui a certes vécu des difficultés, mais qui a déjà connu des alternances ».
Le DR Mouhtar a rappelé que "le peuple comorien a élu le Président Sambi en 2006 et n’a cessé depuis de lui témoigner et de lui renouveler sa confiance à diverses occasions, notamment leur soutien sans faille lors de la libération de l’ile d’Anjouan « sans effusion de sang », lors des réformes institutionnelles proposées par le Chef de l’Etat pour harmoniser les mandants et les élections".
« A cette occasion les comoriens se sont prononcés à 94% en faveur du « oui » souhaité par le Chef l’Etat. Or, les comoriens ont eu la surprise de voir la communauté internationale soutenir les 6% tout comme ils ont été intrigués de voir la remise en cause des décisions de la majorité du Congrès des élus du peuple qui a fixé la date des élections harmonisée au novembre 2011 ».
« L’opposition a refusé cette date. C’est son droit. Mais en démocratie ils ne peuvent aller à l’encontre de la décision du Congrès. Ils doivent se soumettre » a-t-il asséné.
S’adressant directement au Chef de l’Etat, l’ancien Ministre a déclaré : « la Communauté internationale vous a fait signer cet accord. Or, pour nous c’est un piège et pour vous, et pour le pays ».
La population, a-t-il poursuivi, souhaite connaître les réponses du Président sur les questions suivantes : Que se serait-il passé si le Président n’avait pas signé cet accord et qu’adviendra-t-il maintenant qu’il est signé ?
Le Docteur Mouhtar n’a pas eu de mots assez durs pour fustiger ce qu’il a qualifié d’ « accord écrit ailleurs et imposé ici en ces termes : à prendre ou à laisser, alors que nous sommes un pays indépendant » Pour lui, cet accord recèle des pièges de plusieurs ordres :
sur quelle base juridique a-t-on fixé la date du 7 novembre et du 26 décembre 2010 ?
Cet accord viole la Constitution. Seule une convention pourrait le faire à condition que la Constitution soit modifiée à cet effet.
Cet accord constitue un mépris vis-à-vis du peuple qui a élus les députés et les Conseillers membres du Congrès.
Cet accord viole l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle dont les décisions sont irrévocables. L’arrêt qui n’a pas dissou la date précédente stipule que le Président et les Vice-présidents exercent leurs pouvoirs, de façon consensuelle. Le peuple, pour sa part, attend le mois de novembre 2011.
Autres pièges relevés par le DR Mouhtar : l’arrêt défend au Président de la formation d’un Gouvernement. Il l’a fait le 25. On lui demande de nommer d’autres membres dont « un Ministre d’Etat mohélien ».
Autre piège selon le docteur Mouhtar : un comité de suivi présidé et contrôle par la communauté internationale. Sommes-nous indépendants ou pas s’est-il interrogé.
Le Gouverneur Mohélien a refusé de venir à Beit-Salam. Pourquoi ? Cela a un sens.
« Les comoriens qui vous ont élus et qui vous ont confié la destinée de leur pays veulent être éclairés »
« Est-ce parce que la question de Mayotte été soulevée à l’ONU ? Le Président SAMBI ira à l’ONU et en parlera. Aucun comorien n’oserait aller à l’encontre.
« Nous savons, a-t-il poursuivi, en français, et moi particulièrement en tant qu’ancien Chef de la diplomatie, qu’un diplomate affecté à un poste fixe ou un poste itinérant ou un envoyé spécial, ne peut effectuer un séjour de plus de quatre ans dans un pays, car au-delà, se créent des liens avec les nationaux, sources de mésentente . Or dans notre pays des diplomates bilatéraux et multilatéraux aux Comores, certains ont même treize ans de service. Cela veut dire qu’ils ont fait de cela leur fond de commerce »
« Le peuple comorien vous demande de mettre fin à cette ambigüité et vous exhorte désormais, à décréter que tout diplomate doit être remplacé au bout de quatre ans. Dès demain matin nous vous prions instamment que le dossier comorien soit confié à d’autres personnalités nouvelles qui vont travailler de façon impartiale pour le bien des Comoriens et des Comoriens.
Pour terminer, il dira ces vers d’un Grande Dame comorienne du 17ème siècle « shinda e yezi sha yitsi hushinde paanga sha utsipangiwa rwaya sha utsi rwaliwa shawiri sha tsi wantsini mwaho ».
Après l’Hymne national, ce fut au tour du Che"f de l’Etat de prendrer la parole en langue nationale.
Après l’introduction d’usage, les louanges à Allah, les salutations au Prophète et à ses compagnons, le Président de la République s’est adressé à l’assistance en ces termes :
Honorables Ulémas, Autorités de l’Etat, Responsables communautaires, Honorable notabilité Honorables pères et mères, Chers frères, grands et petits Honorable assistance ainsi que tous ceux qui nous écoutent Que Dieu vous garde, vous protège, vous honore et fasse de vous ses fidèles serviteurs dans ce monde et, lorsque vous retournerez vers Lui, vous compte parmi ceux qui hériteront de son paradis, s’il plait à Dieu.
Pour beaucoup d’entre vous, j’ai un propos éloquent. Mais je crains que cette éloquence ne me fasse défaut aujourd’hui, tellement les questions que vous venez de me poser au nom des comoriens sont certes importantes mais également dangereuses.
Toutefois, sachant qu’il est de votre droit de me les poser et d’en obtenir des réponses de ma part, soyez certains que c’est avec un cœur ouvert que je vous livrerai mon point de vue pour que nous nous comprenions. J’espère que mes réponses vous donneront satisfaction.
Une fois encore, vous venez de prouver votre affection à mon égard. C’est la preuve de votre amour pour ce pays car, Dieu m’est témoin, j’aime ce pays.
Je vous remercie, tous, vous qui m’avez fait confiance et qui continuez à le faire. Je vous remercie tous, vous citoyens anonymes pour vos prières que Dieu exhausse. Je vous remercie, vous citoyens comoriens qui luttent pour sortir le pays de l’obscurantisme, le libérer des chaines et le faire sortir de la pauvreté et de la misère. Vous qui estimez que votre collaboration avec moi, aidera à cette lutte. Je vous remercie tous. C’est Dieu qui vous en récompensera.
Pour entre dans le vif du sujet, je vous avoue que lorsqu’on m’a informé de votre désir de me rencontrer, dans ce bâtiment prestigieux, mon imagination n’a pas été de tout repos, pour deviner ce dont on allait m’entretenir. Or j’ai pressenti les questions que vous venez de me poser.
Les Comoriens veulent savoir pourquoi j’ai accepté de signer l’accord en question qui vient de vous être expliqué et dont les medias ont largement fait écho. Il y a même des étudiants comoriens au Sénégal et en Egypte qui m’ont écrit pour me pose posé la même question.
Je demande votre indulgence pour l’avoir signé. Il est vrai que cet accord est né de ce que je vous ai demandé, notamment les réformes institutionnelles de 2009.
Dieu m’est témoin. Quand je vous ai posé la question de la loi référendaire, je ne souhaitais aucunement prolonger mon mandat comme cela a été avancé par la suite. Mais, par Allah Tout-Puissant, j’ai voulu aider ce pays en remédiant, dans la légalité, à la multiplicité des scrutins qui devaient avoir lieu tous les ans.
Comme vous le savez, c’est dans le respect de la Constitution que nous avons procédé à ces réformes. Je ne pouvais aucunement le faire sans votre approbation. J’avais le droit d’en prendre l’initiative et vous aviez droit à cette consultation comme l’a reconnu la communauté internationale.
Par la suite, les élections législatives et des Conseillers ont eu lieu, en toute légalité. J’estime que si nous étions un pays ayant une culture démocratique, cela aurait suffi étant donné que la majorité des comoriens s’était prononcée. Nous savons certes, que notre pays est indépendant. Mais comme vous le savez, ces réformes n’ont pas plu à certains qui ont multiplié les menaces.
Ainsi, lorsqu’on m’a proposé le dialogue pour préserver la paix, j’ai accepté pour y parvenir et pour éviter que ce qu’on nous annonçait ne se réalise.
Comme vous le savez, ces discussions n’ont pas abouti. C’est pourquoi la communauté internationale a proposé d’accepter cet accord qu’elle nous aidera à mettre à mettre en œuvre.
Cette communauté internationale dont nous avons besoin, compte tenu de notre pauvreté, nous a aidé par la passé. Plus encore, elle nous a aidé pour la libération d’Anjouan.
Ainsi, ayant compris que la raison première de la communauté internationale était de s’assurer de ma volonté de réaliser la tournante en faveur de Mwali, ce dont on leur faisait douter, j’ai signé. Dans le même élan, j’ai voulu dire aux Mohéliens que je suis le premier à la souhaiter.
Je vous dis donc que la première raison de ma signature est de dire, d’abord à la communauté internationale, que je suis effectivement en faveur de la tournante et, ensuite aux Mohélien, que malgré la loi qui fixait les élections à novembre 2011, Ahmed Abdallah SAMBI était d’accord pour novembre 2010.
Je voulais, au-delà de la communauté internationale si elle avait des doute, dire aux Mohéliens que, par Allah Tout-puissant, je n’ai jamais remis en cause la tournante.
Je sais que même avec la signature de cet accord, certains voudraient stopper cette tournante s’ils le pouvaient. Pour ma part je le souhaite et Dieu fasse qu’il en soit ainsi afin de lever les doutes sur les intentions supposées du Président SAMBI contre la tournante. Je n’ai jamais eu l’intention de la remettre en cause la tournante. Au contraire, je l’ai toujours voulu et Dieu m’en est témoin. En signant cet accord, j’ai donc voulu me débarrasser de ces habits qui ne sont pas les miens.
Ensuite je me suis posé une question que le Dr Mouhtar a soulevée tout à l’heure : et si je refusais de signer cet accord, que se passerait-il ?
En effet, quand j’ai entendu et vu ce qui a été dit et accompli, je me suis dit que si j’aime ce pays, je dois veiller à trois choses importantes pour ce pays : la préservation de son unité, la consolidation de la paix et la sécurité qui y règnent et la recherche de la prospérité pour son peuple.
J’ai donc réfléchi mes frères et je me suis dit que mon refus pouvait être prétexte pour certains pour remettre en cause tout cela et désintégrer ce pays
Les drapeaux étrangers hissés ici et là, les discours que vous avez entendus sur la confédération, en sont les signes : certains cherchaient le prétexte pour provoquer la dislocation de ce pays. Moi qui fus de ceux qui ont favorisé son unité, j’étais prêt à en payer le prix.
Je voudrais ainsi dire aux Comoriens qu’en signant cet accord, j’ai payé le prix de la paix, de la sécurité et de la stabilité de ce pays et afin que certains qui étaient prêts à tout pour déstabiliser le pays -Dieu ne leur donnera pas gain de cause - s’en retournent bredouilles.
Je saisis cette occasion en or pour vous dire encore, que nos forces se trouvent dans notre unité. Ceux qui nourrissent des idées séparatistes sont les ennemis de ce pays. Le séparatisme est un péril pour le pays. Certes, jusqu’ici, l’équité et une vie meilleure n’ont pas été au rendez-vous dans nos iles mais l’unité est restée notre mère. C’est mon étendard, celui que je défendrai partout et pour lequel je payerai en toute circonstance le prix qu’il faut pour préserver l’unité de notre pays.
Ainsi, la signature de ces derniers jours ne doit pas vous offenser car nous avons sauvé l’unité du pays.
C’est la raison pour laquelle j’ai signé. Refuser de le faire aurait été utilisé comme une arme pour attenter à l’unité, à la paix, à la sécurité et à la stabilité du pays.
Mes frères,
Nous sommes pauvres, Dieu nous sortira de cette pauvreté. Nous sommes également un petit pays. Si en outre, la paix, la sécurité et la stabilité venaient à manquer, alors nous resterions à jamais dans la pauvreté et la misère.
C’est pourquoi j’ai dit que notre unité, la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays n’ont pas de prix.
Mes frères,
Depuis que vous m’avez élu, j’ai tout fait pour faire connaître le pays et appeler les bailleurs à y investir. Le plus grand ennemi de ce pays est celui qui fait parler de lui en mal.
Je sais qu’avant la signature de cet accord, des actes susceptibles de ternir l’image de notre pays avaient commencé. Nous avions alors le devoir de rattraper le reste. « Signons pour avoir la paix et la sécurité ».
Notre plus grande richesse c’est la stabilité que le monde entier recherche. Rien ne pourrait faire partir les investisseurs arabes et les autres de notre pays, plus encore que l’instabilité et l’insécurité.
L’acte criminelle de la semaine dernière, devait, dans les calculs ses auteurs, entrer dans le cadre de la déstabilisation. Je ne doute pas que ceux qui ont fait de Lieutenant Combo un martyr, voulaient semer les troubles et la zizanie, sortir les Comores de la liste des pays stables et faire fuir les bienfaits que nous attendons.
Le choix de la victime nous éclaire sur les intentions des auteurs. Sans vos prières, cet acte aurait fait basculer le pays.
C’est pourquoi je demande aux Ministres concernés de tout faire pour que ces gens soient arrêtés, traduits en justice et jugés. Faute bde quoi, un tel acte pourrait se répéter.
Par ailleurs, je lance un appel à tous ceux qui savent quelque chose, qui ont des indices, pour qu’ils aident à la recherche et aux enquêtes. L’Etat promet 5 millions de francs comoriens à toute personne dont les informations permettront d’arrêter les criminels.
Cet acte criminel était destiné à créer des troubles. Aussi, pour compléter ma réponse à votre question, j’ai voulu éviter ces troubles. Combiens de pays ont connu la perte d’hommes à cause de la "fitna".
Or, certains cherchent un prétexte pour semer la zizanie entre nos iles ou entres régions. Ne pas signer leur aurait donné ce prétexte pour commettre des actes susceptibles d’effrayer les investisseurs.
Parmi ce que j’ai accompli personnellement sans déléguer, figure la recherche d’investisseurs, notamment le FMI, la Banque Mondiale et les divers fonds internationaux. Leur retour dans notre pays a toujours été mon souci premier. Je vous demande à ce propos de redoubler vos prières car en ce moment même, le FMI discute du dossier comorien.
Depuis 2006, 9 milliards de nos francs ont été remboursés, sur notre dette. C’est sans précédent. Nous l’avons fait pour que notre pays soit éligible à nouveau aux crédits.
Prions donc pour que ce lundi soit donc propice à notre pays.
Dieu a été bienveillant envers nous. Les aides financières du Qatar, l’argent de la citoyenneté économique, les 50 millions de dollars de l’Arabie Saoudite, tout cela fait beaucoup.
Nous devons alors faire en sorte que cela nous parvienne contre la volonté de ceux qui souhaitent le contraire. Voilà une des raisons de ma signature
J’ai téléphoné au Qatar pour demander aux autorités de ce pays de ne pas se lasser car certains veulent exaspérer nos frères arabes.
Mes frères
Certes, on dit souvent qu’un Etat n’a pas peur du diable et ne devrait pas en avoir peur. Par contre il doit craindre la fitna la refuser et lutter contre elle.
Comme j’ai proposé le référendum pour aider le pays j’ai apposé ma signature sur cet accord pour aider le pays. Je vous demande donc votre approbation.
Dans ce pays, il y a une divergence fondamentale entre ceux qui mettent en avant l’intérêt du pays et ceux qui mettent d’abord les leurs en avant.
L’harmonisation est destinée à faire faire des économies à un pays qui était condamné à tenir des élections tous les ans, de 2006 à 2019. Ces économies, ajoutées aux apports des investisseurs, certains n’en veulent pas. On m’en veut pour ça. Si je suis martyr pour les Comoriens, Dieu me récompensera et vous prierez pour moi.
Certains d’entre vous sont offusqués de la signature de cet accord qu’ils considèrent comme une atteinte à notre souveraineté. Mais rappelez-vous la conciliation de Houdhaybiya qui a été le signe avant-coureur de la victoire du Prophète Muhammad.
Avant de terminer, je voudrais dire ceci : aux frères Mohéliens : Voici la date des élections. J’ai donné la preuve que les élections auront lieu bientôt. N’acceptez donc pas que votre nom ou celui de Mwali soit utilisé. Aux hommes politiques de l’opposition : vous devez exister. Mais la compétition politique et la conquête du pouvoir ne justifient pas les actes qui mettront en péril l’Etat et le pays. Si vous n’aimez pas SAMBI, aimez votre pays.
Je remercie ceux qui ont accepté de signer cet accord. Tous les gouverneurs. Nous avons pris des engagements communs, devant Dieu, devant le monde entier et devant les Comoriens. Nous devons les mettre en œuvre pour arriver à bon port.
A la communauté internationale : ayez pitié de ce pays, ayez pitié des comoriens. Aidez-les à aller de l’avant. Merci pour tout ce que vous avez fait. Toutefois les comoriens ont besoin de sortir de la pauvreté. Nous sommes convaincus que vous nous aiderez dans ce sens.
A tous les comoriens, notamment à la jeunesse : refusez d’être utilisés comme des pions. A cette date je devais me trouver aux Emirats. La semaine dernière, une délégation koweitienne a reporté sa venue dans notre pays. Faisons en sorte la confiance revienne et que les ennemis du pays ne triomphent pas.
De mon vivant, comme premier responsable, je ferai tout ce qui est bien pour ce pays. Un autre Président me succédera. En signant cet accord, j’ai j’accompli un de mes engagements : faire tout ce qui va dans l’intérêt des comoriens.
Quand vous m’avez choisi Président, je n’avais aucun contrat avec qui que ce soit. J’ai choisi mes collaborateur ni par régionalisme, ni par affinité insulaire mais pour leur patriotisme.
Je vous prends à témoin, j’ai prié pour que Dieu châtie ceux à qui j’ai distribué un pan de mon pouvoir et qui ont failli. J’ai porté plainte devant Dieu car j’ai subi des traitrises.
Je n’ai jamais donné l’ordre d’accomplir des méfaits. Vous êtes témoins de mes actes. Je crains Dieu autant qu’il m’est possible et je fais la politique pour entrer au paradis contrairement à l’adage. Ma récompense sera donc dans l’au-delà. Votre affection ici-bas me suffit.
Je prie pour que cet accord soit une raison de plus pour nous unir davantage. J’appelle les gouverneurs à s’unir à moi pour renfoncer l’image du pays et consolider l’unité, la paix et la stabilité de notre pays.
Merci à l’assistance. J’espère que mes réponses sur les raisons qui ont motivé ma signature vous ont donné satisfaction.
Je vous remercie.
Que la Paix d’Allah soit sur notre Maitre Muhammad, sur sa pure et noble famille et ses compagnons élus. Qu’Allah les comble de bénédictions. Louanges à Allah Seigneur des mondes et qu’Allah vous accorde ses bienfaits.
Source : http://wongo.skyrock.com/
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