Lors de sa conférence de presse tenue à Paris le 21 février 10, l’avocat LARIFOU du parti Ridja n’a pas prononcé une seule fois le mot « Mayotte », alors qu’on avait cru comprendre qu’il allait dénoncer les agissements de la France à Mayotte, des agissements contraires aux droits de l’homme et aux résolutions onusiennes.
On compte plus de 7000 morts comoriens dans le bras de mer séparant Mayotte des Comores libres sous un silence complice des responsables politiques comoriens, depuis l’instauration du visa Balladur le 18 janvier 1995.
L’avocat envisage plutôt poursuivre le président Sambi devant les juridictions internationales « pour crimes contre la paix ». « Dans cette perspective, nous sommes en discussions avec des avocats pour bétonner notre dossier» a-t-il déclaré. Et quel dossier ?
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Baraka Inzouddine (Doctorant en droit international public à Paris) a qualifié les propos de M. LARIFOU d’infects et insultants à l’endroit du peuple comorien, et de se demander pourquoi l’avocat LARIFOU ne bétonne-t-il pas un dossier contre la France pour crimes contre l’humanité en vertu des articles 7.1.d et 7.2.d des Statuts de Rome, s’il a les couilles solides ? « Maître LARIFOU est un patrioticide facilement manipulable » a-t-elle ajouté.
Kofi Asike n’avait-t-il pas écrit : « Depuis l’esclavage et la traite négrière, les forces colonialistes ont influencé voire façonné la psychologie des Africains à tel point que ceux-ci ne sont que l’ombre d’eux-mêmes » ?
Wongo
http://wongo.skyrock.com/
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire