Après la fuite du colonel Bacar et de sa garde rapprochée vers Mayotte, c’est maintenant le tour de ses ministres. Ces derniers ont fui la prison anjouanaise hier (après l’expulsion de Bacar vers Cotonou) et se sont rendus à Mayotte. Ils ne seront pas renvoyés aux Comores comme les clandestins ordinaires. On leur appliquera la jurisprudence Bacar. Ils auront sûrement un titre de séjour ou au pire ils seront envoyés dans un pays « ami ». Ils seront nourris, logés, véhiculés, avec s’il vous plait, de l’argent de poche. Qui dira mieux avec la crise économique qui ne cesse de secouer les Comores?
Pour entrer à Mayotte légalement sans être inquiéter, c’est tout simple :
Si vous figurez sur la liste des autorités illégales d’Anjouan et des autres personnes visées par les mesures du Conseil de Paix de l’Union Africaine, vous êtes sauvés car vous n’avez aucune démarche à faire. Il suffit de présenter cette fameuse liste.
Sinon, vous devriez prouver que vous êtes un opposant à Sambi, dans ce cas il faut se rendre à Mayotte avec des armes à feu pour montrer votre cruauté.
Une autre façon d’entrer librement et légalement à Mayotte, c’est de demander l’intervention des proches de Bacar qui se trouvent à Mayotte. Il suffit que ces derniers attestent que vous faisiez effectivement partie du camp Bacar.
Une nouveauté : Les éléments de l’AND (Armée Nationale de Développement) seront aussi accueillis à bras ouverts à condition qu’ils soient accompagnés des proches de Bacar et armés.
On estime à environ 75 000 personnes les proches du colonel Bacar. C’est l’occasion ou jamais pour eux de saisir cette opportunité en se rendant à Mayotte.
N’importe quel comorien peut se rendre à Mayotte sans visa, à condition qu’il commette des actes violents aux Comores ou qu’il soit un opposant farouche à Sambi. Ce n’est pas une plaisanterie, bon voyage.
F. NAIL
Source : bellaciao
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