COMORES 4 ILES

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lundi 2 janvier 2012

COMORES / Les Sambistes donnent naissance au Parti Comorien du Peuple (PCP)


COMORES / Les Sambistes donnent naissance au Parti Comorien du Peuple (PCP)

LA LETTRE D'ADHESION

COMORES / Les Sambistes donnent naissance au Parti Comorien du Peuple (PCP)
Pour une continuité de l'œuvre, nous les témoins et les acteurs de ce qui est convenu d'appeler aujourd'hui le sambisme ; nous les héritiers de l'action du mandat du président Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI ; nous la force politique qui avons porté le président Ikililou Dhoinine au pouvoir ; nous nous devons de préserver les acquis et perpétuer l'œuvre.
Pour y arriver nous devons nous organiser et constituer une force de conviction, de formation et d'action.
Le Parti Comorien du Peuple (PCP) est né de la réflexion d'un certain nombre d'entre nous, un bureau provisoire est installé. Toutefois, conscients que, pour réussir le pari d'une telle entreprise qui se veut hautement nationale, et nous sommes nombreux à le croire, il faut la participation de toutes celles et de tous ceux qui partagent les valeurs, le projet politique, et l'action à travers l'œuvre du président SAMBI, dont les grands axes sont les suivants :


1) Le renforcement de l'unité nationale et du sentiment patriotique à travers la libération d'Anjouan et la bataille diplomatique de haut niveau pour le retour de Mayotte dans son ensemble naturel illustrée par la proposition historique de « un pays deux administrations ».
2) Le retour des institutions internationales couronné par l'accession des Comores au point de décision de l'initiative PPTE grâce à l'apurement des arriérés de salaires des fonctionnaires et des retraités (QATAR) et le paiement d'une grande partie des arriérés du service de la dette (BAD). Il convient de noter que 62 mois de salaires ont été payés aux fonctionnaires durant les 60 mois du mandat.
3) La diplomatie active notamment vers les pays du moyen orient concrétisée par la conférence de DOHA dont les retombés commencent à être visibles.
4) La relance de l'économie nationale par la diversification du paysage bancaire, l'assainissement du climat des affaires et le lancement de la fibre optique.
Actuellement nous vivons les réalisations de cette politique initiée par le président SAMBI, notamment le démarrage du programme de réhabilitation du réseau routier grâce aux fonds de la citoyenneté économique, de DOHA, et du 10è FED.
La mise en œuvre des grands chantiers de construction des ports et aéroports par HSS Holding, la construction de l'usine de traitement de poissons à Voidjou, ainsi que de nombreuses infrastructures telles que : l'office du tourisme, l'hôpital de Hombo, l'hôpital de Bambao, la réhabilitation et la construction de l'hôpital El-maarouf, l'électrification de l'ensemble de l'île de Mohéli, la construction du palais présidentiel de Mohéli etc....
Depuis 2006 sous la bannière du sambisme, une nouvelle génération est arrivée au pouvoir renouvelant la classe politique. La réforme constitutionnelle a offert à notre pays un environnement politique apaisé.
C'est ainsi que nous avons sollicité des comoriens une continuité politique du projet du président SAMBI, les comoriens l'ont approuvé et l'ont plébiscité. Cette continuité nous offre une opportunité politique historique, qui permet d'asseoir un pouvoir légitime et majoritaire, un assainissement des mœurs politiques, une pérennisation des actions en vue d'accomplir les projets en cours et inventer un avenir meilleur, c'est cela « le relais qui rassure »
C'est aussi tout cela notre héritage et la voie du sambisme que le Parti Comorien du Peuple (PCP) se doit de défendre pour réussir la continuité de l'œuvre initiée en 2006. Nous croyons également que la réussite du mandat présidentiel de son excellence le Dr Ikililou Dhoinine passe par la pérennisation des acquis et la réalisation des projets annoncés !
Dr Sounhadj ATTOUMANE
Secrétaire Général


NB : manifestez-vous, pour vos réflexions ou votre adhésion joignez nous sur les coordonnées provisoires suivantes :


Tél. : 333 28 23,
BP : 2007 Moroni,

Publié par wongoman

samedi 15 octobre 2011

COMORES : Non, non, non, Mayotte, ce n'est pas la France !

COMORES : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
COMORES : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Depuis plusieurs jours, une situation insurrectionnelle prévaut dans l'île de Mayotte. Les grands médias nous expliquent que la population locale est en colère contre la cherté de la vie. Les produits de consommation courante y seraient beaucoup plus chers qu'en métropole, alors que le pouvoir d'achat des habitants de l'île est bien plus faible. Présenté de cette manière, on ne peut que sympathiser avec les Mahorais en colère. Cependant, tout n'est pas aussi simple ! Dans cette affaire de Mayotte, les gouvernements français successifs, depuis 1974, ont trompé le peuple qui les a portés au pouvoir.
Ils ont aussi défié la communauté internationale. Pourquoi ?
Pour répondre à cette question, il convient de faire un bref rappel historique.
Il faut, en premier lieu, rappeler une évidence : Mayotte est une île qui fait partie d'un archipel, l'archipel des Comores, lui-même composé de quatre îles principales : Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Les habitants de ces quatre îles parlent la même langue, ils ont la même culture, la même religion, la même histoire. Cet archipel a été soumis et occupé par la même puissance coloniale : la France.
En 1974, les autorités françaises organisèrent aux Comores un référendum sur l'autodétermination. 90% des Comoriens optèrent pour l'indépendance. Le problème aurait donc dû être résolu, de manière définitive, cette année-là : les Comores auraient dû accéder à l'indépendance nationale, et le nouvel Etat aurait dû être constitué de quatre îles. Or, ce ne fut pas le cas. Le gouvernement français argua que, dans l'île de Mayotte, la majorité de la population s'était opposée à l'indépendance. Mayotte, depuis lors, est restée dans le giron français et est devenu l'objet d'un grave contentieux, non seulement avec le nouvel Etat comorien, indépendant depuis 1975, mais aussi avec l'ONU et avec l'Organisation de l'Unité Africaine, devenue depuis Union Africaine. En effet, l'ONU a établi des règles encadrant le processus de décolonisation. Ces règles s'appliquent à tous les Etats, en particulier aux ex-puissances coloniales au premier rang desquelles figure la France. Que prévoient ces règles ?Le point 6 de la déclaration du 14 décembre 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés stipule que l'intégrité territoriale des anciennes colonies doit être préservée. Or, dans le cas des Comores, la France a arbitrairement amputé son ex-colonie d'un quart de son territoire.
En Algérie, la majorité de la population avait voté en faveur de l'indépendance. Avait-on, à l'époque, examiné le détail des résultats de ce référendum d'autodétermination ? Sommes-nous certains qu'à Oran, par exemple, les habitants de cette grande ville, majoritairement de souche européenne, se soient prononcés pour l'indépendance de leur pays? Eut-il été envisageable, concevable, admissible, à l'époque, de faire d'Oran une ville française, enclavée dans une Algérie indépendante, à l'instar des villes espagnoles de Ceuta et de Melilla sur la côte méditerranéenne du Maroc ? Une telle idée eut été immédiatement rejetée par le GPRA[1], et son rejet aurait reçu le soutien de l'ensemble de la communauté internationale.
En 1974, les nationalistes comoriens n'avaient ni la force ni le poids de leurs collègues algériens, et leur petit pays dépourvu de ressources ne représentait pas, à l'échelle internationale, un enjeu aussi considérable que celui de l'Algérie de 1962.
COMORES : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Pour sa politique comorienne, la France a cependant été régulièrement condamnée par l'Assemblée Générale des Nations Unies. Depuis 1974, le statut de l'île de Mayotte a évolué. Ce cheminement institutionnel s'est achevé au début de cette année, lorsque le territoire est devenu le 101e département de la République Française, et le 5e département d'Outre-Mer de cette dernière. Cette départementalisation avait été approuvée par 95,2% des votants, lors d'un référendum organisé dans l'île le 29 mars 2009. On notera cependant que le taux d'abstention, lors de ce scrutin, s'élevait à 41,19%. La question de l'appartenance de l'île à la France est donc définitivement réglée, diront les démocrates jacobins sourcilleux, partisans d'une République « une et indivisible ». Je ne suis pas d'accord avec cette vision des choses. Si l'on devait organiser un référendum, demain, à Haïti, voire en Somalie, sur la départementalisation de ces contrées, on aurait sans doute un résultat semblable à celui de Mayotte.
Comment s'étonner que des populations démunies votent « oui » massivement, lorsqu'on leur promet que ce choix leur apportera un revenu minimum garanti et une couverture sociale identiques à ceux dont bénéficient les Français ? Pourquoi le peuple français n'a t-il pas été consulté, au sujet de départementalisation de Mayotte ? N'eut-il pas été normal de lui demander son avis ? Lors des accords sur le nouveau statut de la Nouvelle Calédonie, le gouvernement de Michel Rocard avec organisé un référendum national. La majorité des Français qui y avaient participé s'était prononcée pour le « oui », même si l'on peut légitimement se poser la question de savoir si les habitants de Roubaix ou du plateau de Millevaches étaient réellement conscients de l'enjeu de ce référendum, en 1988. Pourquoi une procédure similaire n'a-t-elle pas été suivie pour Mayotte ? La départementalisation de ce territoire insulaire n'a fait l'objet d'aucun débat, en France. Pire, elle est passée complètement inaperçue, les grands médias ne l'ayant que très peu évoquée !Il était du devoir du gouvernement français d'informer les Français. Il aurait dû leur dire la vérité, au sujet de Mayotte. Leur avouer que 60% de leurs nouveaux « compatriotes » ne parlent pas français et que la polygamie est une pratique courante et acceptée, à Mayotte. Qu'en l'an 2000, 35 % des hommes et 40% des femmes étaient analphabètes (je doute que ces chiffres aient beaucoup évolué, depuis). Que la charia a plus de valeur, aux yeux des Mahorais, que les lois de la République. Que jusqu'à la récente départementalisation, seuls les cadis (juges islamiques) rendaient la justice, en matière de statut personnel. Que la superficie de cette île est de 376 km², contre 4000 en moyenne pour un département « normal ».

Enfin, le gouvernement français n'aurait-il pas dû prendre conscience que cette départementalisation constituait en fait une véritable bombe à retardement ? Mayotte n'est située qu'à 30 kilomètres d'Anjouan, la plus proche des trois îles de l'archipel faisant partie de l'Union des Comores. Mayotte représente donc un véritable aimant pour les Comoriens des autres îles. Ces derniers, citoyens d'un des pays les plus déshérités de la planète, voient dans cette île restée française un véritable havre de bien-être. Une terre où l'on peut trouver du travail (au noir) et éventuellement bénéficier de la couverture sociale et de l'accès aux soins, d'une éducation de qualité, et où la citoyenneté française peut permettre de gagner la France et l'Union Européenne qui y sont vus comme de véritables eldorados. Sait-on qu'avec au moins 60 000 Comoriens, Marseille est aujourd'hui la plus grande ville comorienne, loin devant Moroni, la capitale ?
Cette attraction irrépressible est source de tragédies sans nom. Des milliers de Comoriens, embarqués sur des rafiots de fortune, ont en effet perdu la vie en tentant d'atteindre le rivage mahorais. Parmi eux, un grand nombre de femmes enceintes, désireuses d'accoucher à Mayotte, afin que leur enfant devienne un citoyen français. C'est là que réside la véritable bombe à retardement : le droit du sol, cher à la République Française, est inapplicable à Mayotte. L'île compte aujourd'hui 60 000 immigrés clandestins, sur une population totale de 200 000 habitants. 80% des nouveau-nés, à la maternité de Mamoudzou, le chef-lieu du département nouvellement créé, sont de mères non mahoraises : comoriennes, mais aussi Africaines venues de la région des Grands Lacs. Mayotte, au fil des ans, est donc devenue une véritable « Lampedusa » française. La différence entre les deux îles est que les Italiens, eux, sont au courant de la situation qui prévaut à Lampedusa, et ils en mesurent les enjeux. Alors que la grande majorité des Français ignore tout de Mayotte et des risques engendrés par la départementalisation.
On affirme que le nouveau statut de Mayotte est irréversible, que l'on ne peut pas revenir en arrière. Je ne suis pas de cet avis. Je reste persuadé qu'il existe une alternative. Un accord de partenariat privilégié pourrait être conclu entre la France et l'Union des Comores. Dans ce cadre, Mayotte pourrait trouver une place de choix dans cet Etat fédéral que constituent désormais les Comores, et jouer un rôle clef dans ce partenariat. Mayotte pourrait trouver le chemin d'un développement véritable au sein de son environnement culturel et géographique naturel, au lieu de générer cette économie artificielle qui est en train de se développer dans l'île, véritable cul-de-sac de la France, où 45 % des salariés sont employés par l'administration. Cette solution pourrait ensuite être soumise à référendum, tant en France qu'aux Comores, après une période durant laquelle tous les enjeux auraient été clairement expliqués aux citoyens des deux pays.
Les Mahorais, comme le reste des Comoriens, ont le droit au respect. Quant aux Français, ils ont le droit à la vérité. Le gouvernement actuel, comme tous ceux qui l'ont précédé depuis 1974, n'ont jamais eu la volonté et le courage de la révéler.


HERVE CHEUZEVILLE
14 octobre 2011

(Auteur de trois livres: « Kadogo, Enfants des guerres d'Afrique centrale », l'Harmattan, 2003; « Chroniques africaines de guerres et d'espérance », Editions Persée, 2006; « Chroniques d'un ailleurs pas si lointain – Réflexions d'un humanitaire engagé », Editions Persée, 2010)

source : http://wongo.skyrock.com/

mardi 19 juillet 2011

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Le nouvel ambassadeur tentera, comme ses prédécesseurs, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte.
Le nouvel ambassadeur de France aux Comores, Philippe Lacoste, prendra son poste officiellement après la présentation de ses lettres de créances auprès du président de l'Union des Comores. Directeur adjoint des biens publics mondiaux au ministère français des Affaires étrangères, l'ambassadeur, 52 ans, trouvera un gouvernement, qui vient d'ouvrir, par son premier acte, ses vannes financières à l'entreprise française Colas. Cette dernière vient d'obtenir le marché des tronçons de route, pour un montant faramineux de 6 milliards, soit près de 20% du budget de l'Etat comorien, à raison de.. 150 millions de francs comoriens par km. Un tapis rouge en son honneur.
Après le référendum sur la départementalisation de Mayotte, organisé, sans aucune protestation nouvelle des Nations unies, le nouvel ambassadeur de France aux Comores aura, sans doute, la tâche urgente d'empêcher toute discussion de la question à l'Onu et toute adoption par l'assemblée générale d'une nouvelle résolution. Il tentera de parachever ce que son prédécesseur a commencé, faire admettre, en s'assurant d'aucune obstruction, Mayotte comme région ultrapériphérique de l'Europe. Pendant ce temps, les Comores balbutient encore sur la stratégie à adopter. La nouvelle recette présidentielle, sur le dialogue avec les Mahorais, n'aura de sens, que si le format, le cadre et les termes de ce dialogue sont clairement définis. Son efficacité et sa sincérité ne seront mesurés, que si elles s'inscrivent dans une feuille de route établie, qui fixe les étapes à franchir pour la réintégration de l'île. La question de Mayotte étant une question nationale, qui est du ressort de la constitution et de la mission première du président; ce dernier se doit de répondre à la proposition de l'Assemblée nationale de tenir dans les plus brefs délais, des états généraux sur la question de Mayotte, impliquant tous les acteurs politiques, les organisations de la société civile pour adopter une feuille de route largement partagée, qui s'imposerait alors à tout gouvernement.
Visa Balladur
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores

Tout ambassadeur de France, qui quitte ses fonctions aux Comores, emporte dans ses valises des chiffres macabres. Plus de 16.000 comoriens de Ndzuwani, de Mwali, de Ngazidja et parfois de Mayotte, sont expulsés menottes aux mains dans l'île comorienne, sous prétexte qu'ils ne sont pas détenteurs de permis de séjour. Mais plus d'une centaine meurent tous les ans, repêchés, et de nombreux inconnus reposent aux fonds de l'océan, après les naufrages à répétition près des côtes mahoraises. La France ne veut pas lever le visa Balladur, à l'origine de ces nombreux naufrages. Elle rabaisse le débat au niveau des mesures d'allégement des conditions d'octroi de visa, et d'échanges commerciaux, à chaque fois réprouvées par la population, mais qui permettent à la France de gagner du temps et de réaliser progressivement les objectifs de son chronogramme d'ancrage de Mayotte à la France. Les Comores n'ont d'autre issue que de réapprendre à parler sur un même pied d'égalité avec l'ancienne puissance coloniale, pour être entendues à Paris et à Bruxelles.
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des ComoresLe précédent ministre Fahmi Saïd Ibrahim, a réussi à le faire en peu de temps. Il n'y a aucune raison que l'actuel n'en fasse pas autant.
Après la longue période de flottement des relations entre la France et les Comores, la normalisation a été officialisée en 2005 avec la visite officielle du président Azali en France (31 janvier au 2 février 2005) et la mise en place d'une commission mixte. Une commission qui ressemble, à s'y méprendre, à la même recette clamée haut et fort aujourd'hui, admettant la présence dans les discussions des élus de Mayotte (député Mansour Kamardine, sénateur Adrien Giraud, vice-président du Conseil général Bacar Ali Boto). Cette commission mixte n'a pratiquement rien apporté aux Comores, sur l'évolution du dossier de Mayotte. Elle a permis le durcissement des mesures d'expulsion et l'éloignement de Mayotte.
Il a fallu attendre novembre 2006, la visite bilatérale de Mme Girardin pour réaffirmer le soutien de la France au développement des Comores et au renforcement des institutions de l'Union, concrétisé par la signature du Document cadre de Partenariat (2007-2011).
La visite du président Sambi en France et son entretien avec le président Sarkozy, le 28 septembre 2007, avaient suscité beaucoup d'espoir. La France reconnait officiellement le contentieux territorial et promet d'ouvrir des discussions à ce sujet. Le Groupe de travail de haut niveau, mis en place après la visite conjointe des secrétaires d'Etat à l'Outre-Mer et à la coopération, francophonie Jégo et Joyandet en mai 2008, débouchera sur des recommandations politiques plus décevantes.
Sambi chez Sarkozy
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
On notera le lancement des travaux du Gthn à Paris les 4-5 juin 2008, qui a abouti à la constitution des sousgroupes de travail, “coopération régionale“, “circulation des personnes“, pour préparer les conditions de la signature d'un Traité ad hoc en 2009. Simultanément aux discussions annoncées prometteuses, la France organise la consultation du 29 mars 2009 sur l'accès de Mayotte au statut de Dom, comprise ici comme une humiliation ultime.
Les deux présidents Sarkozy et Sambi avaient pourtant convenu, lors de leur entretien que “le rattachement de Mayotte aux Comores devait être recherché par l'intégration économique entre les îles et le renforcement de l'Etat de droit aux Comores, pour les rendre plus attractives vis-àvis de Mayotte“. Aucune piste sérieuse sur ce postulat politique n'a été recherchée.
La France a fait miroiter ce grand projet de texte du Traité entre la France et l'Union des Comores relatif à “la circulation des personnes et des biens, la coopération régionale et la Communauté des Iles“. Le président Sambi, déçu par la tournure qu'ont prises les discussions, suspend la participation comorienne au Gthn. Un groupe de travail informel continue, avec la participation du Ministère comorien des Relations extérieures, et de trois représentants du Conseil général de Mayotte, mais sans conviction, ni légitimité politique. “Le point Mayotte n'avait plus été soumis à l'assemblée générale des Nations unies depuis 1994. Elle est chaque année reportée à l'ordre du jour de l'Agnu de l'année suivante”, rapporte, avec une touche de triomphalisme, le site officiel du ministère français des Affaires étrangères. La politique française aux Comores s'est toujours traduite par le renforcement de la lutte contre ce qu'elle appelle “l'immigration“. Cette politique s'exprime par des moyens militaires importants pour stopper les Kwassa, et des mesures économiques destinées à fixer les populations aux Comores, notamment à Ndzuwani.
Triomphalisme français
Malgré les promesses, la question de Mayotte reste à l'ordre du jour de l'Ag de l'Onu sans débat. Les Comores se rabattent sur les sommets de l'Union africaine, (du 1er au 4 février 2009) pour obtenir des décisions condamnant la consultation française à Mayotte.
Le nouvel ambassadeur tentera, lui aussi, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau.
L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte.

Ahmed Ali Amir
Source : Al-watwan N° 1788 du mardi 19 juillet 2011
source : http://wongo.skyrock.com/

samedi 11 juin 2011

Comores : Les premiers quinze jours d'IKILILOU à Beit-Salam....

 Comores : Les premiers quinze jours d’IKILILOU à Beit-Salam....
Le président Ikililou et ses trois vice-présidents viennent de passer le cap des quinze premiers jours à la tête de l'État comorien et le moins que l'on puisse dire c'est que ces deux semaines soient passées inaperçues aux yeux de l'opinion nationale. Effectivement, les premiers sentiments du citoyen lambda sont avant tout ceux de l'inquiétude et de l'incompréhension. Inquiétude parce qu'au fond tout le monde reste convaincu que le nouveau régime ne fera pas long feu avec sa philosophie séparatiste, et incompréhension étant donné que le nouveau locataire de Beit Salam semble rompre petit à petit les liens avec son prédécesseur, qui l'a pourtant soutenu contre vents et marées jusqu'à l'installer confortablement au sommet de l'Etat.
Notons qu'au-delà de la composition de la nouvelle équipe dirigeante (qui ne contient aucun ministre de l'équipe sortante mis à part les vice-présidents et le président lui-même), c'est les nouvelles philosophie et gestion, qui semblent opposer fondamentalement les deux régimes successifs :
IKI se rapproche de KIKI
 Comores : Les premiers quinze jours d’IKILILOU à Beit-Salam....
En déclarant dans son discours programme, qu' « aucune solution à l'épineuse question de l'ile comorienne de Mayotte, n'est envisageable, sans l'implication de nos frères Mahorais », le nouveau locataire de Beit Salam, viole sa promesse électorale et se démarque de la politique du président sortant, qui privilégiait l'unité nationale et l'intégrité territoriale. IKI se rapproche ainsi de KIKI sur la question de Mayotte.
Depuis presque deux semaines, les séparatistes (anjouanais et mohéliens) ont de plus en plus leur mot à dire dans la gestion du pouvoir de l'Union. Il est, en effet, un secret pour personne qu'en propulsant le Dr. Anliane (un proche de l'ancien dictateur d'Anjouan, Mohamed Bacar) a la tête du ministère de la justice, Monsieur Rastami au ministère des transports et Antoy au sein de la cour constitutionnelle, le nouveau régime lance un message clair et net: le séparatisme a de nouveau sa place dans la politique intérieure du pays. Et que dire de l'entourage mohélien du président Ikililou qui ne cesse de crier que le pouvoir actuel est mohélien avant même d'être comorien? Ironique voire même hilarant au vu des résultats qui ont portés Ikililou à la tête du pays. Et sur ce point précis, les présidents Ikililou et Sambi semblent s'être animés de deux philosophies complétement opposées. Mais ce n'est pas tout.
HADJIRA succède à HADJIR
 Comores : Les premiers quinze jours d’IKILILOU à Beit-Salam....
Selon des sources proches du trésor public comorien, le déplacement de la nouvelle première dame des Comores (Hadjira Aboubacar) aux Etats Unis aurait couté la bagatelle de 24 millions de francs comoriens. Etonnant quand on se souvient que sa prédécesseur (Hadjir Djoudi) se plaignait, à juste titre, de ne recevoir aucun moyen pour ses déplacements officiels, la faute à un manque de législation en la matière. Les frais de subsistance de Madame Ikililou auraient malgré cela été alignés à ceux des vice-présidents de l'Union, et ce, tout en prenant le soin d'offrir à Madame Hadjira Aboubacar l'assistance d'un garde du corps et d'une amie de compagnie (ce dont ne bénéficient pas les vice-présidents) aux frais du contribuable comorien. Surprenant au vu des discours du président Ikililou qui ne cesse de prôner la rigueur et la justice dans la gestion du pouvoir.
Tout en espérant que les nouveaux élus rectifient rapidement le tir en privilégiant l'unité de notre pays, mais aussi la rigueur et la discipline dans les dépenses publiques, avant toute autre considération politique, le peuple retient son souffle et attend impatiemment un retour rapide vers les valeurs de l'homme enturbanné qui les a littéralement offert le pouvoir.

FAROUK MOURCHID
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samedi 12 mars 2011

COMORES : RESPECTER LE CHOIX DU PEUPLE MAHORAIS - QUEL CHOIX, QUEL PEUPLE ?


Parmi les arguments fallacieux des « des tout petits francophiles demandeurs de visa ou de nationalité française »figurent la nécessité morale, de respecter le choix du peuple Mahorais.

Que ces collabos nous démontrent l'existence d'un peuple mahorais entièrement différent des autres habitants de l'archipel des Comores, pour que nous puissions les croire. Prenant appui sur l'existence d'une minorité de chrétiens (non pratiquants d'ailleurs) composée essentiellement de créoles originaires de l'ile de Sainte Marie qui ont des patronymes chrétiens mais dont une partie de la famille a ses origine en Grande Comore ou à Anjouan et de quelques « malgachophones » éparpillés dans quelques villages spécifiques, nos collabos sautent le pas sans vergogne et parlent d'un peuple Mahorais.

Les Corses, les Basques et les Bretons sont plus différents des français de l'ile de France dans leurs traditions et leurs parlers que les Mahorais des autres Comoriens.

Est-ce pour autant que la République Française reconnaît le droit du peuple Corse, Basque et Breton à disposer d'eux-mêmes et leur accorde leur indépendance qu'ils réclament pourtant à cors et à cris et souvent les armes à la main ?

Voilà pour ce qui est du prétendu peuple Mahorais.

Pour ce qui est du choix des Mahorais, que ceux qui ne le savent pas, qui l'ont oublié ou font semblant d'oublier, se rappellent que les 64% de non au référendum de 1974, représentaient seulement 8.783 Mahorais, sur un total de 286.762 à l'époque.

Moins de 10.000 personnes!!! Oui moins que les habitants d'un petit village d'Anjouan ou de la grande-Comore !!!? Où est donc le fameux peuple Mahorais qui a choisi de rester français ?

En plus comme l'écrit Kamaria Aoidi dans son ouvrage Session ou détermination le cas de Mayotte et d'Anguilla, et comme il est de notoriété publique, «Il faudra noter que la plupart des Comoriens de Mayotte partisans de l'indépendance (appelés les serrer la main) furent déportés vers Moroni à la Grande-Comore. Or les Comores constituent un pays indivisible comme l'avait, d'ailleurs, dit le président Français Giscard d'Estaing le 24 octobre 1974».

Pour comprendre le ridicule de la situation, imaginez seulement que lors d'un référendum sur l'Euro en France on se mette à considérer les voix par circonscriptions au détriment des résultats dans leur globalité et à juger que ceux qui répondent oui à l'Euro peuvent l'utiliser et ceux qui répondent non peuvent sortir de la zone euro !!!Que deviendrait l'économie de la France ?

Ou mieux encore, qu'on se base sur les résultats de Mohéli au deuxième tour des récentes élections présidentielles pour dire que c'est Fazul qui est le Président élu, puisque c'était la tournante de Mohéli ou quelque arguties de ce genre.

Nous devons la vérité à l'histoire et aux générations présentes et futures! C'est pour cela que nous nous acharnons à dénoncer les contre-vérités répandues par l'extrême droite française, les collabos à Mayotte et dans les autres îles.

Je reste convaincu que les Autorités françaises qui sont souvent intelligentes et cultivées (ce n'est pas toujours le cas) savent très bien qu'ils exploitent la misère des Mahorais pour les attacher comme à un licol, aux euros et à leurs lois inadaptées aux plus démunis c'est-à-dire la majorité. (Pour que vous soyez convaincus vous aussi, cliquez ici (Ndlr) : http://www.youtube.com/watch?v=FXTjUTdWMWM)

Je finirai mon propos en l'illustrant par une anecdote vraie qu'un ami Mahorais, (oui j'ai des amis Mahorais, n'en déplaise aux collabos, et au lèche drapeau français)!

Cet ami me disait avoir assisté à un tribunal qui siégeait sur les affaires du foncier ou d'occupation du sol, notamment du littoral :

Imaginer une vieille dame, appelons la Zeina Mdere, un interprète, un juge français en toge, et quelques assesseurs Mahorais noirs pour le décor.

- le juge s'adressant à Zeina Mdere, vous occupez illégalement un terrain situé sur le pas géométrique plus précisément le littoral, sans permis de construire et vous mettez en danger votre vie et celle d'autrui.

L'interprète traduit en shimaore

-Zeina : Mon grand père et ma grand'mère, ont occupé cette maison, mon père et ma mère aussi et personne n'est mort à cause de la maison.

Après la traduction, le juge poursuit

- v o t r e maison sera donc rasée et vous devez en sus payer 2000 euros d'amende pour défaut de permis de construire et de titre légal de propriété!

L'interprète traduit

-Zeina Mdere: Mwambiyé Mzungu bolé amba tsi jiveleha hamungu!

L'interprète : elle remet son affaire à Dieu

- le juge: la séance est levée.

Et voilà comment on veut nous faire croire que Mayotte est française par la volonté du peuple! Alors que c'est plutôt la force des bâillonnâtes et des euros qui la maintient en servitude démocratique à coup de référendums et de menaces suggérées, d'une mort imminente d'inanition des Mahorais, si elle réintégrait son giron naturel ! A d'autres !


Aboubacar ben SAID SALIM

Ecrivain comorien

Source : http://www.albaladcomores.com/viewer.php?edition=461

dimanche 17 octobre 2010

La France commet des « amicides » dans l’île comorienne de MAYOTTE

Les autorités françaises se sont conformées de justesse aux demandes de la Commission européenne en s'engageant à modifier la loi nationale afin de mieux transposer dans son droit une législation européenne (directive) de 2004 sur la liberté de circulation des citoyens de l'UE.
En effet après la vague d’expulsions controversée de Roms, qui avait indigné toute la planète, (Fidel Castro avait même accusé la France de commettre un « holocauste racial ») la Commission européenne avait fixé fin septembre 2010, un ultimatum à la France pour garantir un changement de sa loi nationale.
Il faut dire que les expulsions des roms avaient eu un extraordinaire écho médiatique qui ne pouvait pas laisser indifférent même les tortionnaires de ce monde
« Quand on regarde la télévision et que l'on voit les forces de l'ordre arriver pas toujours sur la pointe des pieds ni très doucement et avec des enfants épouvantés, des femmes désemparées, des hommes désespérés. C'est difficile de ne pas être au moins gêné et quelquefois choqué, voire pour certains franchement indignés », s’était offusqué, Alain Duhamel journaliste politique et essayiste français.
Pendant ce temps-là, à 10 000 km de Paris, la France déplace par la force (en violation de la résolution onusienne n°3385 (xxx)) et dans des conditions exécrables des milliers de comoriens se trouvant chez eux à Mayotte dans l’indifférence totale de la communauté internationale et surtout de l’Etat Comorien, qui refuse de saisir la CPI pour ces crimes , arguant une certaine amitié et une coopération qui n’est qu’un trompe l’œil.
[a=http://wongo.skyrock.com/2747772166-COMORES-Merci-Monsieur-le-president.html] Dans une tribune libre du blog wongo [/a] SITTI, une ancienne lycéenne de Mutsamudu (Anjouan) avait écrit : « …Mon séjour à Mayotte a laissé en moi des séquelles insurmontables. J'ai trop souffert des traitements inhumains dont sont victimes quotidiennement les comoriens de Mayotte. Des traitements scandaleux et inimaginables, qui en France métropolitaine auraient fait la une des journaux. Je n'oublierai jamais cette femme avec son bébé dans ses bras dans un camion de la gendarmerie entrain de pleurer provoquant les railleries des passagers de la barge… »
Quel est donc cet ami qui vous humilie, qui vous maltraite et qui vous tue ?
Le 25 décembre 2009, le chef de l’Etat comorien avait demandé à l’assemblée nationale d’œuvrer de manière urgente pour arrêter ce massacre. «J'ai souhaité l'aide de nos élus sur la question de Mayotte, pour leur demander de m'apporter d'urgence leur appui, afin de mettre fin au drame du cimetière marin qui existe entre Anjouan et Mayotte. Vous savez bien que depuis 1994, date à laquelle les Français ont imposé un visa d'entrée au comorien désirant se rendre à Mayotte, il y a eu plus de 6 000 morts comoriens dans ce bras de mer. Cela est injuste... Ces gens meurent dans l'indifférence et le silence de la communauté internationale. Je demande donc aux élus d'unir leurs efforts aux miens jusqu'à ce que la France abroge ce visa ». Avait déclaré le président comorien.
Il a fallu attendre 10 mois pour que ces « gugusses », (qu’on appelle députés) déclarent à l’adresse d’une mission parlementaire française en visite aux Comores : « L’assemblée nationale des Comores demande aux autorités françaises de suspendre sans délai, le fameux visa Balladur d’entrée à Mayotte ». Cette demande est juste un effet d’annonce à la manière de leur mentor Sambi et qui ne sera malheureusement pas suivie d’aucun effet comme les discours onusiens (de ce dernier) aux antipodes des actes.
L’arrêt des expulsions des roms augmentera sûrement le taux d’amicide à Mayotte afin d’arriver au chiffre des reconduites à la frontière fixé par le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy, en accord avec l’accord Fahmi, signé le mois dernier et qui confie officiellement le contrôle de la souveraineté nationale comorienne au plus grand « ami » des Comores.
Les pièges-à-rats vont fonctionner à plein régime. Que la chasse continue ! Les Comores accueilleront le gibier sans faire du bruit

BARAKA INZOUDDINE
Source : http://wongo.skyrock.com/

samedi 16 octobre 2010

COMORES : HALTE A LA CAMPAGNE DE DIVERSION POUR REDORER LE BLASON DE LA FRANCE A MAYOTTE


A l'aune de l'ouverture de la campagne électorale, on s'aperçoit que pour une fois, la question de l'île comorienne de Mayotte défraye la chronique aux Comores. Mais malheureusement pas de la meilleure des manières.
En effet, dans la partie libérée des Comores, la machine à diversion tourne à plein régime, pour consolider la politique d'occupation par la France, de l'île comorienne de Mayotte. Et ce, au détriment de la thèse légaliste, en faveur de l'intégrité et de la souveraineté des Comores, soutenue et défendue par la communauté et les instances internationales, conformément à la résolution de l'ONU N° 34 / 4 du 21 octobre 1975 qui « [...] condamne énergiquement, la présence française à Mayotte, qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ».
Tout cela survient à un moment où, la politique sécuritaire française, induite par les expulsions musclées des Roms, dictées par la hantise du chiffre, est entrain de porter préjudice aux yeux du monde, à l'image et aux valeurs de tolérance et d'hospitalité du Pays des droits de l'Homme. Face à cela, certains de nos compatriotes et non des moindres, n'ont de cesse que de couvrir, en des termes à peine voilés, les exactions, les dérives et autres turpitudes perpétrées à Mayotte, par leurs contempteurs français à 10 000 km de la France, à l'abri de toute agitation médiatique. Aussi, l'administration française a-t-elle les coudées franches pour fouler aux pieds à Mayotte les libertés démocratiques, violer allégrement les résolutions des instances internationales et se livrer impunément à des actes qualifiés par l'article 7 du statut de Rome de la CPI (Cour Pénale Internationale), de « crime contre l'humanité , pour déportation ou transfert forcé de population ».

En guise de réponse à toute cette campagne de diversion et surtout :

- aux déclarations scandaleuses et condamnables de Mzimba, prônant le rejet de l'arbitrage par l'ONU, du contentieux franco-comorien sur Mayotte ;
- aux accords militaires ou de défense incongrus, signés entre Fahmi et Morin ;
- à la tournée agrémentée de cadeaux empoisonnés, du prétendu Groupe d'Amitié franco-comorien ;
- à la vraie fausse solution de la thèse « un Etat deux administrations » prônée par Sambi et Idriss...,

Je vous propose ci-dessous, un mémorandum signé en novembre dernier par plusieurs associations de la société civile.


MEMORANDUM SUR LA COMMEMORATION DU 12 NOVEMBRE
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12 NOVEMBRE COMORIEN : NON AU RENONCEMENT ET AUX COMPROMISSIONS SUR NOTRE SOUVERAINETE NATIONALE

1/Tous les murs ne sont pas tombés
Cette année est particulière, pour la commémoration comorienne du 12 novembre, jour de l’admission des Comores aux Nations Unies, comme pays indépendant «composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli».
Partant, la France, en organisant son référendum de départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, continue de plus bel à défier impunément la Communauté internationale..
Comment comprendre qu’à l’heure où l’Europe célèbre la chute du mur de Berlin et la réunification de la grande Allemagne, la France impose et entretient un mur maritime entre Mayotte et les 3 autres îles sœurs comoriennes ? Comment comprendre cet abandon, par la diplomatie comorienne, de la souveraineté comorienne sur Mayotte?

2/ Une revendication qui ne peut être détournée
Pour leur part, les associations signataires de ce document, ne transigeront à aucun prix sur la souveraineté et l'intégrité comoriennes qui ne peuvent, ô grand jamais, être ni cessibles ni négociables. Nous continueront donc à dénoncer la collusion des autorités comoriennes avec les intérêts français, sur le traitement de la question du retour de Mayotte dans son ensemble naturel. En effet, en dépit du constat de faillite induite par le marché de dupes imposé par la partie française depuis plus de tris décennies, le Président Sambi n'a de cesse de s'enferrer dans un huis-clos stérile et nuisible aux intérêts des Comores et des Comoriens, Sa dernière sortie lors de la 64 ème session des Nations Unies, est l'annonce impromptue en guise d'offrande expiatoire, la fameuse proposition « un état, deux administrations », en échange d'hypothétiques accords de coopération incongrus qui n'ont de coopération que le nom. Autant de gages accordés aux autorités françaises et qui éloignent d'autant l'arbitrage du contentieux franco-comorien sur Mayotte par les instances et la Communauté internationales
Les associations signataires de ce document s'inscrivent en faux :
- contre la thèse selon laquelle, "Il faut revoir notre façon d'appréhender le contentieux franco-comorien sur Mayotte, puisque rien ne bouge depuis plus de 30 ans" Soit ! Mais le hic, c'est qu'il s'avère, que ce sont, en l'occurrence les Comores ou plus exactement, les autorités comoriennes, qui ont du mal à bouger, sinon pour servir de force supplétive à l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte. Et ce, en dépit des multiples atouts qui militent en leur faveur (résolutions internationales, contexte mondial vers la réunification et la suppression des frontières, mise en cause de la politique coloniale d'exploitation d'assimilation et d'acculturation dans les départements et territoires d'Outre-mer , les dénonciations récurrentes des associations des droits de l'Homme sur les fréquentes violations par la France des droits humains à Mayotte et puis surtout, l'application stricto sensu de la Constitution comorienne…),
- contre la thèse fréquemment rebattu ces derniers jours, selon laquelle il faut dorénavant composer et ouvrir une nouvelle page après la départementalisation de Mayotte. Les associations signataires de ce document, estiment que la départementalisation ne peut en aucun cas être une fin en soi, si on en juge par l'exemple algérien. D'un autre côté, Il n'y a pas lieu aujourd'hui, d'ouvrir une nouvelle page, dans la mesure où la première n'a jamais été écrite. Tout reste donc à faire : une politique volontariste et une diplomatie offensive sont requises pour cela !
- contre un prétendu rapport de force en faveur de la France. N'en déplaise à certains, en dépit de la politique de déstabilisation, du fait accompli et de la loi du plus fort de la puissance occupante, les associations signataires de ce document réfutent et dénoncent en passant, cette campagne de désinformation qui n'a aucun fondement. Confiantes qu'elles sont, sur la justesse de leur cause, garantie et étayée par des arguments imparables et par les différentes résolutions des instances internationales, souvent torpillées paradoxalement par les autorités comoriennes elles-mêmes, ces associations déplorent profondément cette défection récurrentes des autorités comoriennes. Et ce, d'autant plus qu'en face, les autorités françaises n'ont à opposer que la force et l'arrogance comme arguments. Et le grand paradoxe comorien réside dans le fait que les Comores depuis plus de trois décennies persistent et se complaisent à raser les murs, face à une puissance française paternaliste et à court d'arguments, mais néanmoins vulnérable et maladivement jalouse de son statut maintes fois usurpé de "berceau des droits de l'Homme". La France aura beau être, selon certains, "une puissance mondiale (membre du Conseil de sécurité) et régionale, département de la Réunion, liens particuliers avec les Comores"…, son entreprise d'occupation de l'île comorienne de Mayotte, est tôt ou tard vouée à l'échec. Car le peuple comorien a l'avantage d'avoir pour lui, la force du droit, la force de la loi et puis surtout, il a foi à son noble engagement, avec abnégation, esprit de sacrifice et don de soi.
3/ une proposition en trompe-l’œil

Il est acquis pour les signataires de ce document, que la proposition « un état, deux administrations » sortie du chapeau du Président comorien, lors de cette 64 ème session de l'ONU, a pour finalité de plomber les démarches entreprises par "le Comité des 7" selon une technique bien rodée du Président Sambi, qui consiste à faire semblant d'en faire le plus possible (du haut des tribunes des instances internationales, dans les médias etc.) tout en se livrant en douce à ses basses besognes, pour le grand malheur de son peuple ( application stricto sensu du "Visa Balladur mortifère" et silence assourdissant sur ses 8000 morts comoriens, complicité agissante lors d'actes qui peuvent être qualifiés de crimes contre l'humanité, dont les déplacements forcés [expulsions] de Comoriens originaires des 3 autres îles sœurs [soi-disant immigrés clandestins] sur un même territoire comorien [soi-disant Mayotte française]).
Par ailleurs le concept "un Etat, deux administrations" implique l'administration de Mayotte par la France en remettant gravement en cause et la souveraineté et l'intégrité des Comores, dans leurs frontières nationalement et internationalement reconnues. Un concept et une souveraineté résolument antinomiques.
Au nom de quoi les Comoriens devraient – ils faire une telle concession ? De l’histoire ? Cela voudrait dire qu’un pays colonisateur dispose désormais d’un droit absolu de regard sur ses anciennes colonies ! De l’état de notre économie, de notre pauvreté ? Cela voudrait dire qu’un état disposerait du moyen de se débarrasser d’une partie de sa population pour la confier à un autre……en poussant à l’extrême le raisonnement…voilà qui bouleverserait les principes de coopération et d’aide économique !
L’importance de la part de l’état français dans le budget de Mayotte et le solde négatif pour la métropole française démontrent à l’évidence que les intérêts de l’ état français sont autre que financiers contrairement à ceux des mahorais : zone maritime et de pêche, centre d’écoute, présence dans le Canal du Mozambique face à l’Afrique Sud orientale, et qu’ils comptent perdurer au prix de la négation d’elle-même de toute une population, dont elle prétend cependant respecter son droit à disposer d’elle-même.
Nombreux cependant sont ceux qui arguent de la nécessité de mettre sur la table des propositions, voire des concessions, et que la définition du processus conduisant à cet hypothétique terme, relève de la négociation et non du préalable. En ajoutant tout de suite : Mais au moment d’éventuelles négociations, quelle est donc la concession que nous n’aurions pas déjà faite ? Elle est simplement contenue dans la nature même de la proposition, et dans le concept : « un état, deux administrations », c'est-à-dire dans la reconnaissance d’une légitimité de la France à administrer Mayotte. Ce que nous avons toujours rejeté, en invoquant le droit international et les droits régaliens que nous confèrent la Constitution comorienne? Souvent violée par celui-là même qui en est le garant : le Président comorien.
4/ au delà du droit international, les droits des mahorais

Il convient alors de mettre en parallèle cette proposition et l’éventualité de son application avec la situation actuelle et de s’interroger sur la forme induite par l’administration française. Etant entendu qu'il n'échoit à personne, le droit de dénier à qui que ce soi le droit d'opter pour la nationalité de son choix à Mayotte. Et en l'occurrence la nationalité française. Il existe bien des Comoriens de nationalité française à la Grande Comore, à Mohéli, à Anjouan et même en France. D'un autre côté, aucune autorité, aucune puissance ne peut étayer, preuve à l'appui, la non appartenance de la terre maoraise à son ensemble nature, l'archipel des Comores..
La population comorienne maoraise, comme toutes les populations autochtones ou indigènes a des droits reconnus internationalement et que lui dénie la France. D’autres que nous les ont soulignés en relevant le refus de la France de ratifier la Convention 169 des peuples indigènes ...Ainsi, toute administration par la France de Mayotte qui se conformerait au statut quo actuel devait être proscrite à moins de la contraindre à ratifier la convention. (Voir les annexes)
S'agissant des habitants de l'île comorienne de Mayotte, il convient de dénoncer ici l'entreprise d'épuration et de « décomorisation » tous azimuts, la destruction du tissu social, le phénomène d’acculturation systématique dans l'éducation et les tentatives vaines de laminages des traditions comoriennes. Tout cela dans un but précis d'entretenir et d'attiser les divisions et les différences, génératrices de haine, de xénophobie et de rejet de l'autre.
Au-delà de la revendication territoriale, il faut exiger le respect de la spécificité maoraise, qui est pérenne et qui ne saurait trouver l’expression complète dans des mascarades de consultations électorales non reconnues illégales et de surcroît nulle et non avenue par les NATIONS UNIES.
5/ Une urgence ignorée


Du reste, les tenants comoriens de la politique de capitulation et de mendicité, au lieu de tirer les leçons de leur échec, n’ont de cesse de persister dans leurs erreurs, en évoquant, qui la fatalité, qui la crise, qui les conflits de compétences entre iles autonomes et l’Union… en s’interdisant toutefois quoi que ce soit, qui puisse toucher de près ou de loin, à l’occupation par la France de l’île comorienne de Mayotte. Et ce, en dépit des arguments et autres pièces à conviction redoutables en leur possession, de peur de s’attirer les foudres de leurs contempteurs français.
A toujours traiter la France avec déférence et à multiplier les actes d’allégeance pour s’attirer faveurs et bienveillances, les tenants du précepte "un Etat, deux administrations" en viennent à vider l’Etat de l’essentiel de ses attributs : la souveraineté, l’intégrité et la dignité. Sans pour autant étancher la soif de domination des autorités françaises, qui viennent pourtant de leur signifier une cinglante fin de non recevoir. Ainsi, rien ne peut venir troubler la quiétude, la sérénité, la résignation et la capitulation sans condition de ce marché de dupes. Rien ! Ni les manœuvres de déstabilisation fomentées par les autorités françaises, ni les actes d’humiliations et de provocations, ni les atteintes graves à la souveraineté comorienne, ni les calvaires et autres souffrances endurés à Mayotte par les Comoriens des autres îles, abandonnés et livrés à eux-mêmes, dans un milieu hostile où règnent en maître, la haine, le mépris et les actes d’humiliation… s’ils ne sont pas morts noyés.
Les signataires de ce document ne peuvent comprendre ni accepter que les tenant du concept "un Etat, deux systèmes" aient préféré, tout en étant en position de force, brader au préalable, la souveraineté et l’ intégrité de leur pays, sans jamais réfléchir sur les conséquences d’un acte qui ne peut que nuire aux intérêts des Comores et des Comoriens

- à l’hécatombe en mer, illustrée par près de 8.000 morts provoqués par un "Visa Balladur criminogène et mortifère", puisque le pouvoir Sambi parle à l’instar de ses contempteurs français, de mesures pour mettre fin à l’émigration vers Mayotte des clandestins comoriens. Un simple accord sur la circulation des personnes ne préjuge pourtant pas du sort futur des entités insulaires, même si le Ministre des affaires étrangères comorien a déclaré que celui-ci serait contraire aux intérêts comoriens.



- à la levée par le Président Sambi, de la mesure d’interdiction d’expulser des Comoriens de la terre comorienne de Mayotte, vers les autres îles. Une mesure signifiée jadis et à juste titre aux autorités françaises par leurs homologues comoriens. Le Gouvernement comorien a-t-il négocié le sort des candidats à l’émigration ?



6/ une célébration pour le peuple d’abord, loin des calculs politiques


Ce 12 Novembre, une fois de plus, les patriotes comoriens doivent rappeler au monde qu’il existe encore un mur plus mortel que celui de BERLIN, dans l’océan indien ! Les Comoriens doivent dénoncer l’instrumentalisation de leur malheur à des fins populistes et électoralistes, les Comoriens doivent se révolter contre la complicité d’un groupe d’individus qui prétend disposer de leur avenir sans les entendre.
Ce 12 Novembre devrait en principe être un hommage aux "expulsés comoriens", aux opprimés comoriens et surtout "aux morts Balladur" sacrifiés sur l'autel de la coopération française. Il eût été opportun et méritoire pour l'occasion,. qu’une épitaphe fût dédiée à ces derniers : « Morts à cause du mur des intérêts, de l’indifférence et de la barbarie ».
Ainsi, plus de trois décennies d'échecs en occasions manquée,s devraient aujourd'hui inciter les tenants de "un Etat, deux systèmes" à monter non "un gadget", mais une vraie machine de guerre au sein du Ministère des Affaires Extérieures, pour coordonner le travail de fourmis faits par des associations depuis plus de 30 ans, en y associant les partis et les classes politiques, avec la caution et le soutien actif et ô combien efficace des institutions comoriennes. Quant aux autorités françaises, elles se grandiraient en promouvant des rapports harmonieux, dans le sens d'une vraie entente et d'une réelle réconciliation franche et sans ambiguïté, entre Comoriens des 4 (quatre) îles et non, dans une logique d'exclusion, de division, d'ostracisme et de confrontation. Autrement, tout le tintamarre autour du concept "un Etat, deux systèmes", n'est que marché de dupes et manœuvres dérisoire de diversions, destinés plutôt à consolider l'occupation par la France de l'île comorienne de Mayotte..




Pour les associations signataires de ce document, le concept "un Etat, deux systèmes" équivaut pour le coup, à un cautère sur une jambe de bois :
- Un Etat ? Il n'y en a point. Nous disposons en effet d'un ersatz d'Etat qui survit de la mendicité, sans parlement, avec une justice aux ordres, une constitution à l'image du chef, gangrené par une corruption tous azimuts…
- Quant aux 2 systèmes préconisés à Mayotte, en dehors du fait qu'ils peuvent être attentatoires à la souveraineté, à l'intégrité, à l'indépendance et à la stabilité des Comores, force est de reconnaître, qu'ils ont toujours été d'actualité et effectivement de mise, sous le régime de Sambi, au point de n'en faire qu'un seul système. Le système Sambi ayant toujours fait allégeance à la politique française à Mayotte.
Et c'est la raison pour laquelle, aux côtés des véritables amis des Comores :
- La GAC (Guilde des Artistes Comoriens) : guilde_des_artistes_comoriens_gac@hotmail.com
- L'ACDH (Association Comorienne des Droits de l'Homme) : acdh-France@wanadoo.fr
- Le GRITAC (Groupe de Réflexion pour l'Intégrité Territoriale de l'Archipel des Comores) gritac_2000@yahoo.fr
- SOS DEMOCRATIE COMORES : sosdemocratiecomores@wanadoo.fr
- Le CAAC (Collectif des Associations des Amis des Comores) : caac.comores@gmail.com
- CCMM (Collectif-Comores-MasiwaMane) : comores_masiwamane@yahoo.fr
- DIASCOM (Coordination des Associations de la Diaspora Comorienne) : diascom.diascom@gmail.com,
n'ont de cesse de se battre pour entretenir la flemme de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité des Comores, allumée un certain 12 novembre 1975, par la Communauté et les organisations internationales et nationales, dans la foulée de la proclamation unilatérale de l'indépendance des Comores
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Le 27 septembre 2010 (au lendemain du discours Sambi à l’ONU)
Hervé Morin, et Fahmi Saïd Ibrahim signent un accord rénové instituant un partenariat de défense entre la France et l’Union des Comores

A N N E X E S

Extrait d’un article paru dans « le grand Soir » le 25 juin 2009
Il est également très intéressant de relever les « oublis ». La France qui s’honore donc de ratifier la majorité des Conventions de l’OIT s’est bien gardée de ratifier la Convention 169 concernant les peuples indigènes et tribaux entrée en vigueur le 5 Septembre 1991 dont suit ci-après le préambule comme si elle n’était pas concernée.
Convention (No 169) concernant les peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants
Adoptée par la Conférence générale de l’Organisation internationale du Travail à sa soixante-seizième session, le 27 juin 1989
Entrée en vigueur : le 5 septembre 1991
La Conférence générale de l’Organisation internationale du Travail,
Convoquée à Genève par le Conseil d’administration du Bureau international du Travail, et s’y étant réunie le 7 juin 1989, en sa soixante-seizième session,
Notant les normes internationales énoncées dans la convention et la recommandation relatives aux populations aborigènes et tribales, 1957 ;
Rappelant les termes de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et des nombreux instruments internationaux concernant la prévention de la discrimination ;
Considérant que, étant donné l’évolution du droit international depuis 1957 et l’évolution qui est intervenue dans la situation des peuples indigènes et tribaux dans toutes les régions du monde, il y a lieu d’adopter de nouvelles normes internationales sur la question en vue de supprimer l’orientation des normes antérieures, qui visaient à l’assimilation ;
Prenant acte de l’aspiration des peuples en question à avoir le contrôle de leurs institutions, de leurs modes de vie et de leur développement économique propres et à conserver et développer leur identité, leur langue et leur religion dans le cadre des Etats où ils vivent ; (souligné par Comaguer)
Notant que, dans de nombreuses parties du monde, ces peuples ne peuvent jouir des droits fondamentaux de l’homme au même degré que le reste de la population des Etats où ils vivent et que leurs lois, valeurs, coutumes et perspectives ont souvent subi une érosion ;


Appelant l’attention sur la contribution particulière des peuples indigènes et tribaux à la diversité culturelle et à l’harmonie sociale et écologique de l’humanité ainsi qu’à la coopération et à la compréhension internationales ;
Notant que les dispositions ci-après ont été établies avec la collaboration des Nations Unies, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture et de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’Institut indigéniste interaméricain, aux niveaux appropriés et pour leurs domaines respectifs, et que l’on se propose de poursuivre cette coopération en vue de promouvoir et d’assurer leur application ;
Après avoir décidé d’adopter diverses propositions concernant la révision partielle de la convention (No 107) relative aux populations aborigènes et tribales, 1957, question qui constitue le quatrième point à l’ordre du jour de la session ;
Après avoir décidé que ces propositions prendraient la forme d’une convention internationale révisant la convention relative aux populations aborigènes et tribales, 1957,
Adopte, ce vingt-septième jour de juin mil neuf cent quatre-vingt-neuf, la convention ci-après, qui sera dénommée Convention relative aux peuples indigènes et tribaux,
La France coloniale n’a pas pu ratifier ce texte qui, à l’exception de l’ile de la Réunion inhabitée avant la colonisation, remet directement en cause le statut des départements et territoires d’Outre-mer, et aurait interdit la tenue récente du référendum organisé pour accorder le statut de DOM à Mayotte.
Et les divers textes relatifs aux droits des peuples autochtones ou indigènes non ratifié par la France

http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/fr/drip.html
http://www.ilo.org/ilolex/cgi-lex/convdf.pl?C169

source : http://wongo.skyrock.com/