COMORES 4 ILES

COMORES 4 ILES

dimanche 17 octobre 2010

La France commet des « amicides » dans l’île comorienne de MAYOTTE

Les autorités françaises se sont conformées de justesse aux demandes de la Commission européenne en s'engageant à modifier la loi nationale afin de mieux transposer dans son droit une législation européenne (directive) de 2004 sur la liberté de circulation des citoyens de l'UE.
En effet après la vague d’expulsions controversée de Roms, qui avait indigné toute la planète, (Fidel Castro avait même accusé la France de commettre un « holocauste racial ») la Commission européenne avait fixé fin septembre 2010, un ultimatum à la France pour garantir un changement de sa loi nationale.
Il faut dire que les expulsions des roms avaient eu un extraordinaire écho médiatique qui ne pouvait pas laisser indifférent même les tortionnaires de ce monde
« Quand on regarde la télévision et que l'on voit les forces de l'ordre arriver pas toujours sur la pointe des pieds ni très doucement et avec des enfants épouvantés, des femmes désemparées, des hommes désespérés. C'est difficile de ne pas être au moins gêné et quelquefois choqué, voire pour certains franchement indignés », s’était offusqué, Alain Duhamel journaliste politique et essayiste français.
Pendant ce temps-là, à 10 000 km de Paris, la France déplace par la force (en violation de la résolution onusienne n°3385 (xxx)) et dans des conditions exécrables des milliers de comoriens se trouvant chez eux à Mayotte dans l’indifférence totale de la communauté internationale et surtout de l’Etat Comorien, qui refuse de saisir la CPI pour ces crimes , arguant une certaine amitié et une coopération qui n’est qu’un trompe l’œil.
[a=http://wongo.skyrock.com/2747772166-COMORES-Merci-Monsieur-le-president.html] Dans une tribune libre du blog wongo [/a] SITTI, une ancienne lycéenne de Mutsamudu (Anjouan) avait écrit : « …Mon séjour à Mayotte a laissé en moi des séquelles insurmontables. J'ai trop souffert des traitements inhumains dont sont victimes quotidiennement les comoriens de Mayotte. Des traitements scandaleux et inimaginables, qui en France métropolitaine auraient fait la une des journaux. Je n'oublierai jamais cette femme avec son bébé dans ses bras dans un camion de la gendarmerie entrain de pleurer provoquant les railleries des passagers de la barge… »
Quel est donc cet ami qui vous humilie, qui vous maltraite et qui vous tue ?
Le 25 décembre 2009, le chef de l’Etat comorien avait demandé à l’assemblée nationale d’œuvrer de manière urgente pour arrêter ce massacre. «J'ai souhaité l'aide de nos élus sur la question de Mayotte, pour leur demander de m'apporter d'urgence leur appui, afin de mettre fin au drame du cimetière marin qui existe entre Anjouan et Mayotte. Vous savez bien que depuis 1994, date à laquelle les Français ont imposé un visa d'entrée au comorien désirant se rendre à Mayotte, il y a eu plus de 6 000 morts comoriens dans ce bras de mer. Cela est injuste... Ces gens meurent dans l'indifférence et le silence de la communauté internationale. Je demande donc aux élus d'unir leurs efforts aux miens jusqu'à ce que la France abroge ce visa ». Avait déclaré le président comorien.
Il a fallu attendre 10 mois pour que ces « gugusses », (qu’on appelle députés) déclarent à l’adresse d’une mission parlementaire française en visite aux Comores : « L’assemblée nationale des Comores demande aux autorités françaises de suspendre sans délai, le fameux visa Balladur d’entrée à Mayotte ». Cette demande est juste un effet d’annonce à la manière de leur mentor Sambi et qui ne sera malheureusement pas suivie d’aucun effet comme les discours onusiens (de ce dernier) aux antipodes des actes.
L’arrêt des expulsions des roms augmentera sûrement le taux d’amicide à Mayotte afin d’arriver au chiffre des reconduites à la frontière fixé par le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy, en accord avec l’accord Fahmi, signé le mois dernier et qui confie officiellement le contrôle de la souveraineté nationale comorienne au plus grand « ami » des Comores.
Les pièges-à-rats vont fonctionner à plein régime. Que la chasse continue ! Les Comores accueilleront le gibier sans faire du bruit

BARAKA INZOUDDINE
Source : http://wongo.skyrock.com/

samedi 16 octobre 2010

COMORES : HALTE A LA CAMPAGNE DE DIVERSION POUR REDORER LE BLASON DE LA FRANCE A MAYOTTE


A l'aune de l'ouverture de la campagne électorale, on s'aperçoit que pour une fois, la question de l'île comorienne de Mayotte défraye la chronique aux Comores. Mais malheureusement pas de la meilleure des manières.
En effet, dans la partie libérée des Comores, la machine à diversion tourne à plein régime, pour consolider la politique d'occupation par la France, de l'île comorienne de Mayotte. Et ce, au détriment de la thèse légaliste, en faveur de l'intégrité et de la souveraineté des Comores, soutenue et défendue par la communauté et les instances internationales, conformément à la résolution de l'ONU N° 34 / 4 du 21 octobre 1975 qui « [...] condamne énergiquement, la présence française à Mayotte, qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ».
Tout cela survient à un moment où, la politique sécuritaire française, induite par les expulsions musclées des Roms, dictées par la hantise du chiffre, est entrain de porter préjudice aux yeux du monde, à l'image et aux valeurs de tolérance et d'hospitalité du Pays des droits de l'Homme. Face à cela, certains de nos compatriotes et non des moindres, n'ont de cesse que de couvrir, en des termes à peine voilés, les exactions, les dérives et autres turpitudes perpétrées à Mayotte, par leurs contempteurs français à 10 000 km de la France, à l'abri de toute agitation médiatique. Aussi, l'administration française a-t-elle les coudées franches pour fouler aux pieds à Mayotte les libertés démocratiques, violer allégrement les résolutions des instances internationales et se livrer impunément à des actes qualifiés par l'article 7 du statut de Rome de la CPI (Cour Pénale Internationale), de « crime contre l'humanité , pour déportation ou transfert forcé de population ».

En guise de réponse à toute cette campagne de diversion et surtout :

- aux déclarations scandaleuses et condamnables de Mzimba, prônant le rejet de l'arbitrage par l'ONU, du contentieux franco-comorien sur Mayotte ;
- aux accords militaires ou de défense incongrus, signés entre Fahmi et Morin ;
- à la tournée agrémentée de cadeaux empoisonnés, du prétendu Groupe d'Amitié franco-comorien ;
- à la vraie fausse solution de la thèse « un Etat deux administrations » prônée par Sambi et Idriss...,

Je vous propose ci-dessous, un mémorandum signé en novembre dernier par plusieurs associations de la société civile.


MEMORANDUM SUR LA COMMEMORATION DU 12 NOVEMBRE
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12 NOVEMBRE COMORIEN : NON AU RENONCEMENT ET AUX COMPROMISSIONS SUR NOTRE SOUVERAINETE NATIONALE

1/Tous les murs ne sont pas tombés
Cette année est particulière, pour la commémoration comorienne du 12 novembre, jour de l’admission des Comores aux Nations Unies, comme pays indépendant «composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli».
Partant, la France, en organisant son référendum de départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, continue de plus bel à défier impunément la Communauté internationale..
Comment comprendre qu’à l’heure où l’Europe célèbre la chute du mur de Berlin et la réunification de la grande Allemagne, la France impose et entretient un mur maritime entre Mayotte et les 3 autres îles sœurs comoriennes ? Comment comprendre cet abandon, par la diplomatie comorienne, de la souveraineté comorienne sur Mayotte?

2/ Une revendication qui ne peut être détournée
Pour leur part, les associations signataires de ce document, ne transigeront à aucun prix sur la souveraineté et l'intégrité comoriennes qui ne peuvent, ô grand jamais, être ni cessibles ni négociables. Nous continueront donc à dénoncer la collusion des autorités comoriennes avec les intérêts français, sur le traitement de la question du retour de Mayotte dans son ensemble naturel. En effet, en dépit du constat de faillite induite par le marché de dupes imposé par la partie française depuis plus de tris décennies, le Président Sambi n'a de cesse de s'enferrer dans un huis-clos stérile et nuisible aux intérêts des Comores et des Comoriens, Sa dernière sortie lors de la 64 ème session des Nations Unies, est l'annonce impromptue en guise d'offrande expiatoire, la fameuse proposition « un état, deux administrations », en échange d'hypothétiques accords de coopération incongrus qui n'ont de coopération que le nom. Autant de gages accordés aux autorités françaises et qui éloignent d'autant l'arbitrage du contentieux franco-comorien sur Mayotte par les instances et la Communauté internationales
Les associations signataires de ce document s'inscrivent en faux :
- contre la thèse selon laquelle, "Il faut revoir notre façon d'appréhender le contentieux franco-comorien sur Mayotte, puisque rien ne bouge depuis plus de 30 ans" Soit ! Mais le hic, c'est qu'il s'avère, que ce sont, en l'occurrence les Comores ou plus exactement, les autorités comoriennes, qui ont du mal à bouger, sinon pour servir de force supplétive à l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte. Et ce, en dépit des multiples atouts qui militent en leur faveur (résolutions internationales, contexte mondial vers la réunification et la suppression des frontières, mise en cause de la politique coloniale d'exploitation d'assimilation et d'acculturation dans les départements et territoires d'Outre-mer , les dénonciations récurrentes des associations des droits de l'Homme sur les fréquentes violations par la France des droits humains à Mayotte et puis surtout, l'application stricto sensu de la Constitution comorienne…),
- contre la thèse fréquemment rebattu ces derniers jours, selon laquelle il faut dorénavant composer et ouvrir une nouvelle page après la départementalisation de Mayotte. Les associations signataires de ce document, estiment que la départementalisation ne peut en aucun cas être une fin en soi, si on en juge par l'exemple algérien. D'un autre côté, Il n'y a pas lieu aujourd'hui, d'ouvrir une nouvelle page, dans la mesure où la première n'a jamais été écrite. Tout reste donc à faire : une politique volontariste et une diplomatie offensive sont requises pour cela !
- contre un prétendu rapport de force en faveur de la France. N'en déplaise à certains, en dépit de la politique de déstabilisation, du fait accompli et de la loi du plus fort de la puissance occupante, les associations signataires de ce document réfutent et dénoncent en passant, cette campagne de désinformation qui n'a aucun fondement. Confiantes qu'elles sont, sur la justesse de leur cause, garantie et étayée par des arguments imparables et par les différentes résolutions des instances internationales, souvent torpillées paradoxalement par les autorités comoriennes elles-mêmes, ces associations déplorent profondément cette défection récurrentes des autorités comoriennes. Et ce, d'autant plus qu'en face, les autorités françaises n'ont à opposer que la force et l'arrogance comme arguments. Et le grand paradoxe comorien réside dans le fait que les Comores depuis plus de trois décennies persistent et se complaisent à raser les murs, face à une puissance française paternaliste et à court d'arguments, mais néanmoins vulnérable et maladivement jalouse de son statut maintes fois usurpé de "berceau des droits de l'Homme". La France aura beau être, selon certains, "une puissance mondiale (membre du Conseil de sécurité) et régionale, département de la Réunion, liens particuliers avec les Comores"…, son entreprise d'occupation de l'île comorienne de Mayotte, est tôt ou tard vouée à l'échec. Car le peuple comorien a l'avantage d'avoir pour lui, la force du droit, la force de la loi et puis surtout, il a foi à son noble engagement, avec abnégation, esprit de sacrifice et don de soi.
3/ une proposition en trompe-l’œil

Il est acquis pour les signataires de ce document, que la proposition « un état, deux administrations » sortie du chapeau du Président comorien, lors de cette 64 ème session de l'ONU, a pour finalité de plomber les démarches entreprises par "le Comité des 7" selon une technique bien rodée du Président Sambi, qui consiste à faire semblant d'en faire le plus possible (du haut des tribunes des instances internationales, dans les médias etc.) tout en se livrant en douce à ses basses besognes, pour le grand malheur de son peuple ( application stricto sensu du "Visa Balladur mortifère" et silence assourdissant sur ses 8000 morts comoriens, complicité agissante lors d'actes qui peuvent être qualifiés de crimes contre l'humanité, dont les déplacements forcés [expulsions] de Comoriens originaires des 3 autres îles sœurs [soi-disant immigrés clandestins] sur un même territoire comorien [soi-disant Mayotte française]).
Par ailleurs le concept "un Etat, deux administrations" implique l'administration de Mayotte par la France en remettant gravement en cause et la souveraineté et l'intégrité des Comores, dans leurs frontières nationalement et internationalement reconnues. Un concept et une souveraineté résolument antinomiques.
Au nom de quoi les Comoriens devraient – ils faire une telle concession ? De l’histoire ? Cela voudrait dire qu’un pays colonisateur dispose désormais d’un droit absolu de regard sur ses anciennes colonies ! De l’état de notre économie, de notre pauvreté ? Cela voudrait dire qu’un état disposerait du moyen de se débarrasser d’une partie de sa population pour la confier à un autre……en poussant à l’extrême le raisonnement…voilà qui bouleverserait les principes de coopération et d’aide économique !
L’importance de la part de l’état français dans le budget de Mayotte et le solde négatif pour la métropole française démontrent à l’évidence que les intérêts de l’ état français sont autre que financiers contrairement à ceux des mahorais : zone maritime et de pêche, centre d’écoute, présence dans le Canal du Mozambique face à l’Afrique Sud orientale, et qu’ils comptent perdurer au prix de la négation d’elle-même de toute une population, dont elle prétend cependant respecter son droit à disposer d’elle-même.
Nombreux cependant sont ceux qui arguent de la nécessité de mettre sur la table des propositions, voire des concessions, et que la définition du processus conduisant à cet hypothétique terme, relève de la négociation et non du préalable. En ajoutant tout de suite : Mais au moment d’éventuelles négociations, quelle est donc la concession que nous n’aurions pas déjà faite ? Elle est simplement contenue dans la nature même de la proposition, et dans le concept : « un état, deux administrations », c'est-à-dire dans la reconnaissance d’une légitimité de la France à administrer Mayotte. Ce que nous avons toujours rejeté, en invoquant le droit international et les droits régaliens que nous confèrent la Constitution comorienne? Souvent violée par celui-là même qui en est le garant : le Président comorien.
4/ au delà du droit international, les droits des mahorais

Il convient alors de mettre en parallèle cette proposition et l’éventualité de son application avec la situation actuelle et de s’interroger sur la forme induite par l’administration française. Etant entendu qu'il n'échoit à personne, le droit de dénier à qui que ce soi le droit d'opter pour la nationalité de son choix à Mayotte. Et en l'occurrence la nationalité française. Il existe bien des Comoriens de nationalité française à la Grande Comore, à Mohéli, à Anjouan et même en France. D'un autre côté, aucune autorité, aucune puissance ne peut étayer, preuve à l'appui, la non appartenance de la terre maoraise à son ensemble nature, l'archipel des Comores..
La population comorienne maoraise, comme toutes les populations autochtones ou indigènes a des droits reconnus internationalement et que lui dénie la France. D’autres que nous les ont soulignés en relevant le refus de la France de ratifier la Convention 169 des peuples indigènes ...Ainsi, toute administration par la France de Mayotte qui se conformerait au statut quo actuel devait être proscrite à moins de la contraindre à ratifier la convention. (Voir les annexes)
S'agissant des habitants de l'île comorienne de Mayotte, il convient de dénoncer ici l'entreprise d'épuration et de « décomorisation » tous azimuts, la destruction du tissu social, le phénomène d’acculturation systématique dans l'éducation et les tentatives vaines de laminages des traditions comoriennes. Tout cela dans un but précis d'entretenir et d'attiser les divisions et les différences, génératrices de haine, de xénophobie et de rejet de l'autre.
Au-delà de la revendication territoriale, il faut exiger le respect de la spécificité maoraise, qui est pérenne et qui ne saurait trouver l’expression complète dans des mascarades de consultations électorales non reconnues illégales et de surcroît nulle et non avenue par les NATIONS UNIES.
5/ Une urgence ignorée


Du reste, les tenants comoriens de la politique de capitulation et de mendicité, au lieu de tirer les leçons de leur échec, n’ont de cesse de persister dans leurs erreurs, en évoquant, qui la fatalité, qui la crise, qui les conflits de compétences entre iles autonomes et l’Union… en s’interdisant toutefois quoi que ce soit, qui puisse toucher de près ou de loin, à l’occupation par la France de l’île comorienne de Mayotte. Et ce, en dépit des arguments et autres pièces à conviction redoutables en leur possession, de peur de s’attirer les foudres de leurs contempteurs français.
A toujours traiter la France avec déférence et à multiplier les actes d’allégeance pour s’attirer faveurs et bienveillances, les tenants du précepte "un Etat, deux administrations" en viennent à vider l’Etat de l’essentiel de ses attributs : la souveraineté, l’intégrité et la dignité. Sans pour autant étancher la soif de domination des autorités françaises, qui viennent pourtant de leur signifier une cinglante fin de non recevoir. Ainsi, rien ne peut venir troubler la quiétude, la sérénité, la résignation et la capitulation sans condition de ce marché de dupes. Rien ! Ni les manœuvres de déstabilisation fomentées par les autorités françaises, ni les actes d’humiliations et de provocations, ni les atteintes graves à la souveraineté comorienne, ni les calvaires et autres souffrances endurés à Mayotte par les Comoriens des autres îles, abandonnés et livrés à eux-mêmes, dans un milieu hostile où règnent en maître, la haine, le mépris et les actes d’humiliation… s’ils ne sont pas morts noyés.
Les signataires de ce document ne peuvent comprendre ni accepter que les tenant du concept "un Etat, deux systèmes" aient préféré, tout en étant en position de force, brader au préalable, la souveraineté et l’ intégrité de leur pays, sans jamais réfléchir sur les conséquences d’un acte qui ne peut que nuire aux intérêts des Comores et des Comoriens

- à l’hécatombe en mer, illustrée par près de 8.000 morts provoqués par un "Visa Balladur criminogène et mortifère", puisque le pouvoir Sambi parle à l’instar de ses contempteurs français, de mesures pour mettre fin à l’émigration vers Mayotte des clandestins comoriens. Un simple accord sur la circulation des personnes ne préjuge pourtant pas du sort futur des entités insulaires, même si le Ministre des affaires étrangères comorien a déclaré que celui-ci serait contraire aux intérêts comoriens.



- à la levée par le Président Sambi, de la mesure d’interdiction d’expulser des Comoriens de la terre comorienne de Mayotte, vers les autres îles. Une mesure signifiée jadis et à juste titre aux autorités françaises par leurs homologues comoriens. Le Gouvernement comorien a-t-il négocié le sort des candidats à l’émigration ?



6/ une célébration pour le peuple d’abord, loin des calculs politiques


Ce 12 Novembre, une fois de plus, les patriotes comoriens doivent rappeler au monde qu’il existe encore un mur plus mortel que celui de BERLIN, dans l’océan indien ! Les Comoriens doivent dénoncer l’instrumentalisation de leur malheur à des fins populistes et électoralistes, les Comoriens doivent se révolter contre la complicité d’un groupe d’individus qui prétend disposer de leur avenir sans les entendre.
Ce 12 Novembre devrait en principe être un hommage aux "expulsés comoriens", aux opprimés comoriens et surtout "aux morts Balladur" sacrifiés sur l'autel de la coopération française. Il eût été opportun et méritoire pour l'occasion,. qu’une épitaphe fût dédiée à ces derniers : « Morts à cause du mur des intérêts, de l’indifférence et de la barbarie ».
Ainsi, plus de trois décennies d'échecs en occasions manquée,s devraient aujourd'hui inciter les tenants de "un Etat, deux systèmes" à monter non "un gadget", mais une vraie machine de guerre au sein du Ministère des Affaires Extérieures, pour coordonner le travail de fourmis faits par des associations depuis plus de 30 ans, en y associant les partis et les classes politiques, avec la caution et le soutien actif et ô combien efficace des institutions comoriennes. Quant aux autorités françaises, elles se grandiraient en promouvant des rapports harmonieux, dans le sens d'une vraie entente et d'une réelle réconciliation franche et sans ambiguïté, entre Comoriens des 4 (quatre) îles et non, dans une logique d'exclusion, de division, d'ostracisme et de confrontation. Autrement, tout le tintamarre autour du concept "un Etat, deux systèmes", n'est que marché de dupes et manœuvres dérisoire de diversions, destinés plutôt à consolider l'occupation par la France de l'île comorienne de Mayotte..




Pour les associations signataires de ce document, le concept "un Etat, deux systèmes" équivaut pour le coup, à un cautère sur une jambe de bois :
- Un Etat ? Il n'y en a point. Nous disposons en effet d'un ersatz d'Etat qui survit de la mendicité, sans parlement, avec une justice aux ordres, une constitution à l'image du chef, gangrené par une corruption tous azimuts…
- Quant aux 2 systèmes préconisés à Mayotte, en dehors du fait qu'ils peuvent être attentatoires à la souveraineté, à l'intégrité, à l'indépendance et à la stabilité des Comores, force est de reconnaître, qu'ils ont toujours été d'actualité et effectivement de mise, sous le régime de Sambi, au point de n'en faire qu'un seul système. Le système Sambi ayant toujours fait allégeance à la politique française à Mayotte.
Et c'est la raison pour laquelle, aux côtés des véritables amis des Comores :
- La GAC (Guilde des Artistes Comoriens) : guilde_des_artistes_comoriens_gac@hotmail.com
- L'ACDH (Association Comorienne des Droits de l'Homme) : acdh-France@wanadoo.fr
- Le GRITAC (Groupe de Réflexion pour l'Intégrité Territoriale de l'Archipel des Comores) gritac_2000@yahoo.fr
- SOS DEMOCRATIE COMORES : sosdemocratiecomores@wanadoo.fr
- Le CAAC (Collectif des Associations des Amis des Comores) : caac.comores@gmail.com
- CCMM (Collectif-Comores-MasiwaMane) : comores_masiwamane@yahoo.fr
- DIASCOM (Coordination des Associations de la Diaspora Comorienne) : diascom.diascom@gmail.com,
n'ont de cesse de se battre pour entretenir la flemme de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité des Comores, allumée un certain 12 novembre 1975, par la Communauté et les organisations internationales et nationales, dans la foulée de la proclamation unilatérale de l'indépendance des Comores
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Le 27 septembre 2010 (au lendemain du discours Sambi à l’ONU)
Hervé Morin, et Fahmi Saïd Ibrahim signent un accord rénové instituant un partenariat de défense entre la France et l’Union des Comores

A N N E X E S

Extrait d’un article paru dans « le grand Soir » le 25 juin 2009
Il est également très intéressant de relever les « oublis ». La France qui s’honore donc de ratifier la majorité des Conventions de l’OIT s’est bien gardée de ratifier la Convention 169 concernant les peuples indigènes et tribaux entrée en vigueur le 5 Septembre 1991 dont suit ci-après le préambule comme si elle n’était pas concernée.
Convention (No 169) concernant les peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants
Adoptée par la Conférence générale de l’Organisation internationale du Travail à sa soixante-seizième session, le 27 juin 1989
Entrée en vigueur : le 5 septembre 1991
La Conférence générale de l’Organisation internationale du Travail,
Convoquée à Genève par le Conseil d’administration du Bureau international du Travail, et s’y étant réunie le 7 juin 1989, en sa soixante-seizième session,
Notant les normes internationales énoncées dans la convention et la recommandation relatives aux populations aborigènes et tribales, 1957 ;
Rappelant les termes de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et des nombreux instruments internationaux concernant la prévention de la discrimination ;
Considérant que, étant donné l’évolution du droit international depuis 1957 et l’évolution qui est intervenue dans la situation des peuples indigènes et tribaux dans toutes les régions du monde, il y a lieu d’adopter de nouvelles normes internationales sur la question en vue de supprimer l’orientation des normes antérieures, qui visaient à l’assimilation ;
Prenant acte de l’aspiration des peuples en question à avoir le contrôle de leurs institutions, de leurs modes de vie et de leur développement économique propres et à conserver et développer leur identité, leur langue et leur religion dans le cadre des Etats où ils vivent ; (souligné par Comaguer)
Notant que, dans de nombreuses parties du monde, ces peuples ne peuvent jouir des droits fondamentaux de l’homme au même degré que le reste de la population des Etats où ils vivent et que leurs lois, valeurs, coutumes et perspectives ont souvent subi une érosion ;


Appelant l’attention sur la contribution particulière des peuples indigènes et tribaux à la diversité culturelle et à l’harmonie sociale et écologique de l’humanité ainsi qu’à la coopération et à la compréhension internationales ;
Notant que les dispositions ci-après ont été établies avec la collaboration des Nations Unies, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture et de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’Institut indigéniste interaméricain, aux niveaux appropriés et pour leurs domaines respectifs, et que l’on se propose de poursuivre cette coopération en vue de promouvoir et d’assurer leur application ;
Après avoir décidé d’adopter diverses propositions concernant la révision partielle de la convention (No 107) relative aux populations aborigènes et tribales, 1957, question qui constitue le quatrième point à l’ordre du jour de la session ;
Après avoir décidé que ces propositions prendraient la forme d’une convention internationale révisant la convention relative aux populations aborigènes et tribales, 1957,
Adopte, ce vingt-septième jour de juin mil neuf cent quatre-vingt-neuf, la convention ci-après, qui sera dénommée Convention relative aux peuples indigènes et tribaux,
La France coloniale n’a pas pu ratifier ce texte qui, à l’exception de l’ile de la Réunion inhabitée avant la colonisation, remet directement en cause le statut des départements et territoires d’Outre-mer, et aurait interdit la tenue récente du référendum organisé pour accorder le statut de DOM à Mayotte.
Et les divers textes relatifs aux droits des peuples autochtones ou indigènes non ratifié par la France

http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/fr/drip.html
http://www.ilo.org/ilolex/cgi-lex/convdf.pl?C169

source : http://wongo.skyrock.com/