COMORES 4 ILES

COMORES 4 ILES

dimanche 20 juillet 2008

FRANCE / COMORES : BIENVENUE A MAYOTTE

Après la fuite du colonel Bacar et de sa garde rapprochée vers Mayotte, c’est maintenant le tour de ses ministres. Ces derniers ont fui la prison anjouanaise hier (après l’expulsion de Bacar vers Cotonou) et se sont rendus à Mayotte. Ils ne seront pas renvoyés aux Comores comme les clandestins ordinaires. On leur appliquera la jurisprudence Bacar. Ils auront sûrement un titre de séjour ou au pire ils seront envoyés dans un pays « ami ». Ils seront nourris, logés, véhiculés, avec s’il vous plait, de l’argent de poche. Qui dira mieux avec la crise économique qui ne cesse de secouer les Comores?
Pour entrer à Mayotte légalement sans être inquiéter, c’est tout simple :
Si vous figurez sur la liste des autorités illégales d’Anjouan et des autres personnes visées par les mesures du Conseil de Paix de l’Union Africaine, vous êtes sauvés car vous n’avez aucune démarche à faire. Il suffit de présenter cette fameuse liste.
Sinon, vous devriez prouver que vous êtes un opposant à Sambi, dans ce cas il faut se rendre à Mayotte avec des armes à feu pour montrer votre cruauté.
Une autre façon d’entrer librement et légalement à Mayotte, c’est de demander l’intervention des proches de Bacar qui se trouvent à Mayotte. Il suffit que ces derniers attestent que vous faisiez effectivement partie du camp Bacar.

Une nouveauté : Les éléments de l’AND (Armée Nationale de Développement) seront aussi accueillis à bras ouverts à condition qu’ils soient accompagnés des proches de Bacar et armés.

On estime à environ 75 000 personnes les proches du colonel Bacar. C’est l’occasion ou jamais pour eux de saisir cette opportunité en se rendant à Mayotte.

N’importe quel comorien peut se rendre à Mayotte sans visa, à condition qu’il commette des actes violents aux Comores ou qu’il soit un opposant farouche à Sambi. Ce n’est pas une plaisanterie, bon voyage.


F. NAIL

Source : bellaciao

jeudi 3 juillet 2008

COMORES / FRANCE : L’ETOUFFEMENT DESTABILISATEUR

C’est bien beau de dire que les dirigeants comoriens doivent s’occuper du bien-être du comorien avant de s’occuper d’une partie de leur territoire (Mayotte), aujourd’hui administrée illégalement par la France. Je ne trahis pas mes capacités intellectuelles en disant que les Comores ne seront jamais stables, donc aucun développement n’est possible tant que la France restera à Mayotte.
La France se sait illégal à Mayotte et pour avoir le soutien des mahorais et certains pays, il faut absolument déstabiliser les trois autres îles. Cela justifiera l’incapacité des dirigeants comoriens à se prendre en charge, aucun intérêt donc d’ajouter d’autres charges aux pauvres 3 îles, qui ont pourtant les mêmes atouts que leurs voisins (Maurice, Seychelles). Quand au mahorais il se sentira quand même au paradis en voyant que leurs « frères » tentent par tous les moyens de regagner « l’eldorado de la mort » au péril de leur vie.
Le cas de Bacar (Le dictateur déchu, réfugié en France) est un exemple parmi tant d’autres qui montre l’ingérence humiliante et appauvrissante de la France aux Comores. On nous sort n’importe quoi pour justifier le maintien de Bacar sur le sol français.
Je rappelle que ce dernier a commis des actes graves selon l’Ofpra, mais clean version justice française : Le procureur n’a pas "un début de commencement de preuve". La formule est lâchée. Une jolie formule d’ailleurs, mais qui va encore faire mal aux victimes du dictateur. Ces victimes viennent de subir de ce fait une double victimisation (Pendant la période dictatoriale et par l’impunité dont bénéficie le persécuteur). La justice française n’avait-elle pas les moyens pour entendre au moins les supposés victimes de ce dictateur ? Allez savoir. « Ailleurs où les dictateurs sont à leur service, ils font comme si rien de grave ne s’est passé même si ces dictateurs ont commis des massacres contre leurs citoyens. » : Kofi Asike, ou comme dirait la grand-mère de l’autre « l’impunité d’un dictateur donne naissance à un autre dictateur plus cruel encore ».
Oui, le chef de l’Etat comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait beaucoup d’ambitions, beaucoup de projets pour le développement des Comores et le bien-être du comorien, on ne lui a pas facilité la tâche. La première moitié de son mandat a été « mangée » par la crise anjouanaise, une crise entretenue par la France depuis Mayotte. Il faut être intellectuellement malhonnête pour croire le contraire.
Moussa Toybou un proche de Sambi vient d’être élu président d’Anjouan. Et alors ? Notre amie (la France) va mettre le paquet pour trouver la faille déstabilisatrice. Elle a les moyens.
« Même avec un fauteuil roulant, les Comores ne pourront jamais marcher, avec l’amputation de l’un de ces quatre membres. » : 2A.M.SAMBI
wongo

http://wongo.skyrock.com/1868171229-COMORES-FRANCE-L-ETOUFFEMENT-DESTABILISATEUR.html